37% des salariés passent plus d’une heure par jour à traiter des mails

Une étude Flashs pour Hostinger vient d’interroger 2000 professionnels (50% patrons et 50% employés) du secteur tertiaire. Et nous donne quelques indications.

Qu’est-ce qui agace le plus dans la gestion des mails

Sur les critères d’agacement à la réception des mails professionnels, les employés sont 17% à mentionner le volume important de courriels reçus. Vient ensuite l’obligation de répondre rapidement (16%), suivie par les spams et le phishing (14%) et les notifications (13%).

Les dirigeants d’entreprise, qui sont toutefois plus nombreux à regretter la quantité de messages qui atterrissent dans leur boîte (20%).

Après le volume de mails trop important, vient ensuite l’obligation de répondre rapidement (16% et 17%) et le phishing (14%).

L’email, source de stress et d’irritation…

18% des salariés et 34% des dirigeants d’entreprise du secteur tertiaire reçoivent plus de 50 mails professionnels par jour.

La moitié (52%) des chefs d’entreprise consacrent plus d’une heure chaque jour au traitement de leurs mails contre 37% parmi les salariés.

62% des salariés et 75% des dirigeants ressentent du stress lorsqu’ils se connectent à leur messagerie au retour de congés.
Pour autant, ils sont nombreux à consulter leurs mails lorsqu’ils sont en congés : 67% des employés et 87% des responsables d’entreprise sont dans ce cas.
Les jeunes salariés sont particulièrement concernés : 81% des 18-24 ans le font contre 56% des 50-64 ans.

De l’usage de l’IA dans les mails

Près de 4 salariés sur 10 (39%) plus de la moitié des patrons (55%) s’appuient de manière ponctuelle ou régulière sur l’intelligence artificielle pour écrire leurs mails professionnels.

Erreur de destinataire

Près de la moitié des salariés (46%) ont déjà envoyé un mail professionnel à la mauvaise personne, une bévue qui arrive plus aux hommes (52%) qu’aux femmes (40%).

Dans 16% des cas, cette erreur d’aiguillage a entraîné des conséquences très embarrassantes pour les émetteurs.

Ces chiffres importants posent question non ?

Sur nos usages de l’outil mais aussi sur nos capacités d’organisation.
Avec notre façon de « mailer comme on parle », la dangerosité n’est pas seulement dans le stress occasionné et le temps perdu, il l’est aussi sur notre façon de communiquer avec les autres, comme si on était à l’oral, alors que tout écrit laisse des traces.

Une réflexion sur l’usage de nos mails s’impose non ?

Plus d’infos sur l’étude ? c’est par ici : Mails professionnels, la partie immergée de l’iceberg.