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Dessine un E sur ton front et je te dirai qui tu es
Adam Galinsky, professeur à Columbia Business School, a créé cette expérience simple et révélatrice.
En gros, la manière dont tu traces ce « E » sur ton front peut révéler si tu te sens puissant… ou empathique. Surprenant, non ? Cet exercice nous montre de quel côté on se situe. Et à quel point la puissance et l’empathie doivent coexister dans un leadership bienveillant et efficace.
Se sentir puissant grâce à un simple « E » sur le front : une leçon pour le leadership
Chez Elaee, et plus largement dans l’univers des ressources humaines, on est sensible aux expérimentations menées par des experts pour mieux comprendre et faire évoluer les méthodes de leadership. Un enjeu crucial pour aider les salariés à atteindre leur plein potentiel et à être alignés.
Une étude intéressante menée par Adam Galinsky, professeur à Columbia Business School, propose un exercice simple mais révélateur : dessiner un « E » sur son front. Facile à faire et apparemment anodin, ce geste permet pourtant de mesurer notre perception de la puissance et notre empathie.
Quand une personne se sent puissante, elle a tendance à dessiner le « E » à l’envers, visible pour elle-même mais illisible pour autrui.
À l’inverse, ceux qui sont plus empathiques le dessinent dans le bon sens, en se souciant du point de vue des autres.
Cet exercice met en lumière une réalité importante dans le management : le sentiment de puissance peut parfois nous éloigner de la perspective d’autrui.
La recherche d’un leadership équilibré
La puissance, lorsqu’elle est bien utilisée, peut être un outil exceptionnel pour l’épanouissement des équipes.
Mais un leadership inspirant et respecté se fonde sur un équilibre entre assurance et capacité d’écoute.
Encourager les managers à prendre conscience de cet équilibre permet non seulement de renforcer les relations interpersonnelles au sein des équipes, mais aussi de créer un environnement de travail harmonieux, où chacun se sent écouté et valorisé.
Alors, quel type de leader souhaites-tu être ?
Celui qui dessine le « E » à l’envers, ou celui qui sait s’adapter et se soucier de la perception des autres ?
Le véritable pouvoir réside dans la capacité à naviguer entre ces deux postures, tout en restant attentif aux besoins des équipes.
Comme le souligne Galinsky, la clé est de comprendre que la puissance doit toujours être accompagnée de bienveillance et d’empathie pour créer un environnement de travail sain et productif. Et pour permettre à chacun de grandir et de s’épanouir.
Source : Étude sur le leadership et le pouvoir, publiée dans Psychological Science, MIT
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