Le Magazine
La belle histoire du jeune de 15 ans nommé « Enfant de l’année » par le Time
Une idée géniale pour guérir du cancer de la peau
Clairement, on a voulu éviter les nouvelles désastreuses et éviter de parler des guerres, de la politique française ou du climat. On a choisi pour ce 1er billet de rentrée de vous raconter une belle histoire. Dont vous avez peut-être déjà entendu parler sur les réseaux sociaux ou dans la presse ?
Celle de Heman Bekele, arrivé d’Ethiopie aux USA à l’âge de 4 ans, qui vient d’être consacré pour sa trouvaille : un savon qui pourrait un jour traiter et même prévenir de multiples formes de cancer de la peau.
L’an dernier déjà, le jeune garçon a reçu la somme de 25 000 dollars par le laboratoire 3M et la plateforme Discovery Education, pour développer son projet.
On vous explique, le projet semble simple : il s’agit de changer la forme de l’imiquimod, une immunothérapie déjà existante sous forme de crème, et de la faire passer à l’état de savon. Une question se pose alors : comment faire pour que la solution ne parte pas avec le rinçage ? Heman a l’idée d’associer le produit à une nanoparticule qui ne se mélange pas à l’eau… qui permet au produit de rester sur la peau même lavée et frottée.
Mais les médias et les réseaux sociaux ne vont-ils pas trop vite ?
En creusant un peu les infos (on reste fidèle chez Elaee à la volonté journalistique de confirmer les sources), on s’est rendus compte que cette annonce était quelque peu tronquée. Heman Bekele n’a pas – encore – créé ce savon. Le concept est là mais la réalisation non. Il y a quelques obstacles à franchir, dont celui d’associer l’imiquimod avec cette nanoparticule, qui pour l’instant est à l’échelle d’idée.
Soutenu par une biologiste américaine renommée qui a mis son laboratoire à la disposition du jeune homme depuis 6 mois, le projet est encore au stade de la recherche. Et, d’après les scientifiques, il semblerait qu’une dizaine d’années soit nécessaire pour trouver ce savon à acheter…
Une histoire de bulles de savon (voui, c’était facile) qui est l’exemple même de la bonne idée, mais que les médias nous vendent avant qu’elle ne soit réelle. Pas grave. C’est tout de même une bonne nouvelle.
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