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Réseaux sociaux : as-tu pris ta place sur No Place ?
C’est ce que croit la fondatrice de No Place, Tiffany Zhong, une américaine entrepreneuse de 27 ans qui n’a pas froid aux yeux. Et elle a raison : aux USA, son réseau social a atteint la 1re place des applications les plus téléchargées depuis sa mise en ligne début juillet.
Revenir aux fondamentaux
No Place a fait le choix d’un réseau de connaissances, comme l’internet des débuts, où tu faisais des partages et des rencontres.
L’appli présente un graphisme et un mode opératoire extrêmement simplifiés. Soyons clairs : un retour en arrière !
En effet, que du texte, du pixel et une palette de couleurs criarde avec laquelle tu peux personnaliser ton profil. Avec un « Top 10 amis » (les vieux de la vieille reconnnaîtront une fonctionnalité Myspace, même si on n’en avait que 8) et des petits ajouts rigolos, comme ton signe astrologique.
2 fils sont proposés : 1 pour les amis et 1 pour le réseau. Mais pas d’algorithme pour mettre en avant un sujet plus qu’un autre, les fils sont chronologiques.
Pas d’image, pas de vidéo, pas de like !
Enfin, on peut envoyer un « boost » sur un contenu mais cela ne lui donnera pas plus de force de diffusion sur le réseau.
Tiffany Zhong explique : « Je pense qu’une partie de l’aspect magique et fun de l’internet a disparu aujourd’hui. Tout est très uniforme. »
Entre lassitude et perte de confiance
On connaît la chute de Twitter devenu X et même si c’est dommage (pour nous en l’occurrence car on avait réussi à monter une jolie communauté), c’est largement justifié. Face à ce phénomène, les nouveaux comme Mastodont ou BlueSky n’ont pas réussi à émerger. Seul Threads (Meta) annonce 175 milllions d’utilisateurs actifs tous les mois.
On est encore loin de TikTok qui annonce qu’en
Reste que No Place va certainement attendre d’avoir un nombre d’abonnés suffisant avant de penser à sa monétisation.
En attendant, donc, du pain sur la planche. Mais pourquoi pas, le pari peut marcher non ?
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