Le Magazine
Etre dauphin ou ne pas l’être…
Ne riez pas, c’est très sérieux.
C’est en retombant sur le bouquin « La stratégie du dauphin » de Dudley Lynch & Paul L. Kordi qu’on s’est dit que ça allait vous intéresser. L’ouvrage se donne comme but de comparer les humains que nous sommes et à les ranger (si, si, c’est possible) selon 3 populations :
• les carpes,
• les requins
• ou les dauphins.
Et ce « Face aux besoins physiologiques, sécuritaires, amour, estime et accomplissement de soi » (la pyramide de Maslow ça vous parle ?). Cette analyse est un très bon exemple de stratégie systémique et c’est évidemment parfaitement adapté à une situation de pénurie ou de crise. On s’explique (et vous, pendant ce temps, vous essayez de voir où vous vous placez n’est-ce pas ?)
Etes-vous carpe, requin ou dauphin ?
Les carpes se sacrifient lorsqu’il y a pénurie, recherchant la sécurité et l’amour. Elles restent en groupe, ne cherchent pas plus loin et finissent… mangées par les requins.
Voilà ce que la carpe pense :
« Je crois qu’il y a pénurie, une grande limitation dans ce qui existe et dans mes ressources. Je m’attend à ne jamais avoir ou faire assez. De ce fait, si je ne peux échapper à la responsabilité et à l’apprentissage en m’en éloignant, je choisi ma deuxième option et généralement je me sacrifie. »
Les requins, à l’esprit gagnant et au désir de possession, veulent obtenir le maximum et vont tout manger, même si cela condamne à terme le cycle de reproduction.
Le requin pense :
« Je crois qu’il y a pénurie. Donc j’ai bien l’intention d’obtenir le maximum en prenant aux autres, quoi qu’il arrive. D’abord j’essaye de les vaincre, et si je n’y parvient pas j’essaye de me joindre à eux, et on verra plus tard. »
Les dauphins, eux, voient la pénurie aussi bien que l’abondance, ne sont pas figés dans une croyance et se dépassent en se sortant des contraintes matérielles. Ils se regroupent et vont chasser ailleurs.
Le dauphin pense :
« Je crois à la possibilité d’une pénurie comme à la possibilité d’une abondance. De la même manière, je crois que nous avons le choix, que nous pouvons nous servir de ce que nous avons comme d’un levier du changement et exploiter nos ressources de façon intelligente et élégante. Être flexible et faire plus avec moins sont les principes maîtres de ma vision du monde et de son évolution. »
Dans la vie réelle et dans le boulot
Le parallèle au monde de l’entreprise est simple : « Les carpes se font dévorer, les requins épuisent leurs réserves, quand les dauphins savent entraîner leurs équipes vers un changement salutaire pour tous. »
L’espoir est donc dans le mouvement. Il faut bouger, multiplier les contacts, les échanges. Pour les salariés changer d’emploi peut-être, pour les employeurs, penser autrement le management et le commercial.
Vous voulez finir carpe vous ?
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