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De la difficulté d’être chasseur de têtes… en société
Vous allez rire mais, lorsque vous êtes « en société », comprenez au sein d’un cercle d’amis, de connaissances ou de parfaits inconnus, la situation est souvent difficile pour un chasseur de têtes. Pourquoi ?
La « fameuse » question : « tu fais quoi dans la vie ? »
Parce qu’on ne peut jamais éviter la sempiternelle question « que faites-vous dans la vie ? » Soit dit en passant, c’est tout de même surprenant que cette question reste inévitable dans notre système relationnel si codifié : quand est-ce qu’on pourra échanger avec d’autres sans expliquer son statut social je vous le demande ?
Bref, ce que je voulais dire, c’est que lorsque vous répondez « je suis chasseuse de têtes », vous avez face à vous différentes personnalités :
1. Le surpris : chasseur de têtes, ça veut dire coupeur de têtes ? Mais ça consiste en quoi exactement ?
2. Le dégoûté : comment ? Votre métier c’est de débaucher des gens pour leur faire prendre le risque d’aller bosser ailleurs ?
3. Le dragueur : ah ben je veux bien me faire chasser moi…
4. L’intéressé : racontez-moi, votre boulot ça ressemble à agent secret non ?
5. Le frileux : ouh la la, il faut que je fasse attention à ce que je dis, vous allez tout analyser n’est-ce pas ?
6. Le solitaire : votre métier c’est d’écouter, alors vous allez me comprendre, je vous explique ma situation… et blablabla, et blablabla…
Des réponses plus ou moins sympas
Les réponses ne sont pas classées dans l’ordre. J’imagine que vous devinez quelle est la réponse qu’on entend le plus souvent.
Bah, au moins, ça ne laisse pas indifférent, c’est déjà ça non ?
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2 commentaires sur “De la difficulté d’être chasseur de têtes… en société”
Hé bien non, justement, je n’ai pas d’idée sur ce que vous entendez le plus souvent, est-ce que vous pouvez m’éclairer ? Merci beaucoup.
En réponse à cette sempiternelle question bien française : je travaille dans (secteur) mais avant tout, je suis… (maman de… amoureuse de la vie… passionnée de…), j’aime (ceci…). Et hop, glissement de la conversation vers autre chose et le changement de paradigme s’opérera petit à petit… Mais comme beaucoup d’entres nous (ne) se définissent (que) par leur statut social, compliqué de faire évoluer les mentalités…