Le Magazine
Le futur du télétravail se prend une claque
Et surtout pour ceux qui l’ont inventé, tous ceux de la tech aux Etats-Unis.
Les géants de la tech réfutent le télétravail
Le plus drôle ( ! ) c’est tout de même le PDG de Zoom qui dit maintenant qu’il est « tout simplement impossible d’avoir une bonne conversation lors de réunions à distance ! » Pour une boîte qui édite un logiciel de visioconférence (plus d’un milliard de dollars de CA au 1er trimestre 2021), c’est fort non !
Le temps n’est plus à la confiance accordée, l’épanouissement des salariés, aux gains de temps pour le transport en moins, à la productivité, à la protection de l’environnement, … Chacun a vu le télétravail comme une forme de liberté et comme un acquis. Et bien, c’est fini tout ça. Tout le monde en revient.
Meta, dont le boss Mark Zuckerberg avait annoncé en 2020 que d’ici 5 à 10 ans, la moitié de ses effectifs bosseraient de chez eux, vient de déclarer que le présentiel permet de travailler plus efficacement.
Chez Google, on demande à revenir au bureau et, en plus, on menace de surveiller l’assiduité de chacun.
Le fondateur de ChatGPT parle du télétravail comme « Le télétravail est une des pires erreurs de l’industrie de la tech » nous dit le fondateur de ChatGPT.
Chez les banquiers (JP Morgan Chase et Goldman Sachs en tête), c’est retour au bureau 5 jours sur 5.
En cause, plusieurs études internationales montrant que le taux de productivité baisse de 18 à 19% quand on travaille à domicile.
On peut aussi citer l’examen des échanges entre près de 62 000 employés chez Microsoft qui a montré que les liens professionnels au sein de l’entreprise sont devenus plus impersonnels et se sont distendus au fur et à mesure que le travail à distance s’est imposé.
Le télétravail en France jugé moins sexy
Même si on a bien vu le changement, surtout côté candidats qui aspirent à garder ce mode de travail. Une étude récente montrait que la principale motivation pour se rendre au bureau c’est… l’obligation de s’y rendre !
L’expérience covidienne a été positive pour la majorité d’entre nous, même si ce n’est pas le cas de tout le monde.
Le désir de travailler à distance reste fort côté salariés. Une étude mondiale Gallup indique que, en moyenne, les travailleurs apprécient autant cet avantage qu’une augmentation de salaire de 8 %. Autrement dit, ils pourraient accepter une baisse de salaire pour garder le privilège du télétravail.
Pour autant, les entreprises françaises, elles, ont plutôt fait de la résistance. Pour preuve : en France, on compte 0,6 jour de télétravail par salarié par semaine. En comparaison, les US, le UK et le Canada sont à 1,5 jour par semaine.
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Toute peine mérite salaire
Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.