On croise tous les jours des candidats qui nous expliquent combien ils seront heureux lorsqu’ils auront créé leur boîte. Chouette.
Mais savez-vous que cette projection fait partie des tendances économiques fortes aujourd’hui en France ? En 2006, 60% des étudiants rêvaient d’être fonctionnaires. Aujourd’hui, la pandémie a renversé la tendance : 47 % des 18-30 ans déclarent avoir envie de créer leur propre entreprise, d’après BPI France. En tête des moteurs de la création d’entreprise : l’envie de liberté et d’indépendance.
36 % des jeunes de 18-24 ans préfèrent désormais le statut d’indépendants.
La création d’entreprise telle un fantasme
Fantasme ? Pourquoi ce mot ? Parce que l’on se rend compte que, pour beaucoup de ces aspirants patrons, la projection est de l’ordre du rêve, plus que de la réalité. Et c’est à nous chez Elaee qu’on demande quelles sont les qualités nécessaires pour passer du statut de simple rêveur à celui d’entrepreneur visionnaire. Alors, en quelques adjectifs, voici notre réponse.
Organisé.e
Pour pouvoir jongler avec les différentes responsabilités et afin de pouvoir prendre des initiatives, l’entrepreneur/se se doit d’adopter une démarche logique et structurée. En définissant d’abord un objectif principal puis en identifiant une liste d’objectifs secondaires qui vont l’aider à atteindre ce dernier. Découper son projet en plusieurs segments lui permet de diminuer son volume de travail pour maximiser son efficacité. Vous avez peut-être reconnu là un aspect essentiel de la méthode agile non ?
Organisation rime aussi avec bonne gestion. Un temps incompressible nécessaire à la bonne vie de toute entreprise. Pas question donc de faire l’impasse sur l’administratif, et surtout la facturation (et autres relances).
Commercial.e
C’est peut-être le point qui fait le plus défaut pour les postulants à la création d’entreprise. Il est surprenant de constater combien (et même s’il s’agit de seniors) ont occulté le talent qui consiste à savoir – se – vendre. Monter une stratégie de développement commercial, développer un réseau, trouver des prospects, prendre contact, construire un argumentaire, convaincre… font partie intégrante du métier d’entrepreneur/se.
Visionnaire
Il s’agit d’une qualité que beaucoup connaissent, mais que peu de personnes comprennent réellement (pour ne pas dire possèdent). Être visionnaire ne consiste pas à trouver une idée originale qui viendrait bousculer les normes. Cela consiste surtout à accepter le changement et à s’adapter à celui-ci. Ce qui sous-tend aussi que l’entrepreneur/se doit être capable d’accepter les critiques et les suggestions de son entourage et de ses collaborateurs. Ou, mieux encore, de recruter plus fort que soi…
Le / la visionnaire a aussi cette qualité essentielle : celle de faire rêver (collaborateurs, prospects, clients, etc.).
Communicant.e
L’entrepreneur/se n’est pas un loup solitaire. Il / elle sait avoir besoin d’une aide extérieure pour concrétiser ses projets. Pour trouver cette aide extérieure, il / elle se doit de développer un sens aigu de la diplomatie et de la communication. Par exemple, il / elle doit pouvoir imposer ses idées sans bousculer à un actionnaire. Pour cela, il / elle doit apprendre à identifier les attentes et les besoins de celui-ci pour pouvoir argumenter de sorte que l’actionnaire comprenne son intérêt dans ce projet. Empathie, écoute, diplomatie et bon sens relationnel sont aussi nécessaires pour les collaborateurs qu’il s’agit d’impliquer, les prospects qu’il faut faire signer ou les partenaires et prestataires dont le chef d’entreprise peut avoir besoin.
Réactif.ve
L’entrepreneur/se doit s’adapter à l’évolution du contexte dans lequel il / elle évolue. Parce qu’un projet se déroule rarement comme le business plan l’avait prévu. Pour éviter les dépassements de budget ou les résultats non-conformes aux attentes, il est vital d’identifier rapidement le souci, et d’apporter une réponse adaptée.
Notons qu’être réactif.ve n’empêche pas d’être réaliste : ça, c’est un petit message personnel à tous ceux et celles qui nous disent rêver de créer leur boîte, mais qui ne veulent surtout pas prendre de risque, par exemple en perdant en salaire ou en temps de loisir…
Passionné.e
Enfin, l’ultime condition sans laquelle l’entrepreneur/se ne peut réussir, c’est qu’il / elle aime faire ce qu’il fait. Il / elle s’investit corps et âme dans chacune de ses actions, car il / elle y croit. C’est un.e passionné.e qui ne raisonne pas uniquement en termes de chiffre d’affaires, mais d’efficacité et – surtout – de plaisir dans son job.
2 commentaires sur “Les 6 qualités nécessaires pour entreprendre”
Me voilà rassurée, je crois que je coche la majorité des cases … Nouveaux horizons : je suis prête 🙂
je n’en doute pas une seconde Anne ! Alors c’est partiiii ?