Ode à nos échecs : vous avez échoué ? Bravo !

D’un point de vue professionnel : missions inachevées, dossiers rejetés, clients perdus, entreprises fermées, entretien d’embauche foireux, période d’essai non concluante… ils sont nos remords et nos regrets. Ceux qui parfois traînent un long moment dans nos têtes et mettent en péril notre estime de soi.
La vie professionnelle regorge d’occasion d’échouer. Alors jetons un coup d’œil dans le rétro, levons le tabou et brisons cette injonction à réussir.
Parce qu’on leur doit beaucoup à nos échecs !

En parler, c’est déjà les surmonter.

Mettre des mots sur nos maux, c’est un grand pas en avant. Technique de psy et technique gagnante, quel que soit votre interlocuteur.rice ! Prenez donc le mal à la racine et regardez votre échec droit dans les yeux. L’évoquer va vous permettre de remettre en perspective, de passer en revue toutes les étapes qui vont ont conduit.e vers cette fin au goût amer. Le contexte, vos choix et décisions, vos arbitrages, vos réactions : vous allez faire le bilan calmement. Et peut-être refaire l’histoire avec des « si », ces autres possibilités qui auraient pu tout changer et qui changeront peut-être tout la prochaine fois.

Vous avez dit échec ? Nous, on entend tremplin.

Un tremplin vers un avenir où vous allez transformer vos expériences en véritables forces ! C’est dans l’épreuve qu’on apprend le plus (un peu comme un enfant dites-vous). Dans vos projets, vous avez testé et fait preuve d’audace. Pour votre entreprise, vous avez diversifié vos compétences et êtes devenu.e couteau-suisse. Cet entretien, vous l’aviez mal préparé, avez eu des réponses incongrues ou avez mal ciblé le job.
Bref, vous l’avez compris, l’analyse des échecs et ce que vous en faites permet de préparer le terrain de vos futures réussites.

Alors vive les échecs !

Chaque échec est une opportunité de rebond, d’en apprendre plus sur vous et sur votre environnement. Échouer, c’est grandir ! Aborder avec fierté vos tentatives avortées, vos essais non-transformés, c’est un signe de maturité. Ne craignez plus d’en parler. Le monde change dans le bon sens. C’est-à-dire que parler de ses échecs est vu aujourd’hui comme une force. L’esprit français a mis du temps à s’aligner sur celui des anglo-saxons qui, eux, préfèrent un.e professionnel.le ayant vécu des échecs et poursuivi à celui ou celle qui n’aura eu que des réussites.

De façon générale, il faut donc dire oui à la remise en question et à l’introspection. Mais on dit non à la honte d’avoir vécu un échec. Non pas qu’on vous en souhaite. Mais s’il arrive, accueillez-le comme une nouvelle expérience – enrichissante et formatrice – dans votre vie et travaillez dessus.
Restez bienveillant.e avec vous-même.