Et revenez-moi en pleine forme !

Oubliez l’incantation managériale suprême, cela ne peut que vous emmener du mauvais côté, celui du sentiment de culpabilité. Les congés ne sont pas faits pour être meilleurs à la rentrée, c’est pour prendre du temps pour vous.

De la nécessité des congés

Avec la crise du Covid, chacun d’entre nous s’est rendu compte de l’effet bénéfique et nécessaire de la coupure. Même si la crise mondiale était stressante, même si certains ont vécu une promiscuité familiale très difficile, à 4 dans 50 m2. Notre rapport aux vacances n’a jamais été aussi clair : c’est un besoin.
Besoin de casser le rythme, de changer (si possible) de cadre, de prendre du temps pour soi ou pour des projets autres que le boulot, passer du temps avec ses enfants, sa famille, ses amis, etc.

Un droit acquis depuis 1853

Les congés payés en France, c’est aussi un droit acquis depuis 1853, sous l’égide de Napoléon III, certes à ce moment-là uniquement pour les fonctionnaires. En 1936 avec le Front Populaire, la durée des congés payés pour les salariés est de 2 semaines. Elle passe à 3 semaines en 1956, puis à 4 semaines en 1969 et enfin à 5 semaines en 1982. Petit rappel : les congés ne concernent que les salariés. Les TNS (travailleurs non salariés) ou les indépendants n’ont pas de ressources lorsqu’ils ne travaillent pas.

Avec 36 jours de congés payés par an, la France est en 3^e position au niveau européen, derrière l’Autriche (40), la Finlande, la Suède et le Luxembourg (37). C’est la Pologne, avec 25 jours / an qui est la dernière de la liste.

Et puis les vacances c’est comme le bonheur

Et puis les vacances c’est comme le bonheur, chacun en a sa propre définition. Et heureusement, nous n’avons pas tous les mêmes goûts.
Pour l’une, c’est se retrouver entre potes en boîte et danser toute la nuit.
Pour l’autre, c’est être au grand air, en montagne, les yeux dans les nuages.
Ou alors c’est lire tout nu au bord de la piscine.
Ou encore tout simplement laisser l’ennui venir à soi. Comme au temps où l’on n’avait pas de portable (OK boomer) et que le moindre moment d’attente (genre le bus) donnait à notre tête le moyen de penser, d’imaginer, de s’évader.

Dans tous les cas, vous avez le droit d’oublier le boulot. Alors c’est parti.
Nous on va s’amuser…
Bonnes vacances et bel été à tous chers lecteurs et lectrices adorés !