Le Magazine
Personal branding : soignez vos posts sur LinkedIn
C’est bien un réseau social mais dont le positionnement est très spécifique : se créer un réseau professionnel !
LinkedIn s’est imposé dans le quotidien des français. Employeurs, salariés, recruteurs, étudiants, indépendants y passent des heures, se demandent en contact, s’y croisent et échangent. Tous peuvent y prendre la parole à travers des posts pour trouver de nouveaux clients, un stage, un emploi, des partenaires… Autant vous dire que pour un.e professionnel.le du marketing, du digital ou de la communication, c’est un passage o-bli-gé !
LinkedIn est donc le terrain de jeu parfait pour développer son personal branding. Mais attention aux faux pas…
Poster pour exister !
« En France, LinkedIn compte plus de 23 millions de membres et 11,5 millions de membres actifs mensuels estimés. »*
Pour rappel, le pays compte 27,6 millions de salariés fin 2021 ! **
Dans cette grande masse d’utilisateurs, chacun doit donc se démarquer, se valoriser pour sortir du lot. Photo et titre du profil, expériences et compétences sont rédigés et remplis pour souligner sa singularité. Quel que soit leur objectif, les membres cherchent à séduire leurs contacts en prouvant leur expertise et en asseyant leur crédibilité professionnelle.
Mais le nerf de la guerre reste la visibilité de son profil. LinkedIn applique donc les bases et codes des autres réseaux sociaux incarnés par les posts et son corollaire, l’engagement. Plus les contenus récoltent de réactions et de commentaires sur un post, plus ils sont diffusés auprès de vos contacts et des contacts de vos contacts. Et pour ça…
Le contenu (des publications) est roi.
Sur LinkedIn, les professionnel.les partagent des infos-métiers, abordent leurs succès, diffusent leurs expériences, donnent leur avis d’expert.es. Ce qu’on appelle chez Elaee la parole circonstanciée. À force de photos, vidéos, gifs et autres sondages, ils / elles cherchent la reconnaissance de leurs pairs. Or, pour engager, les utilisateurs/trices doivent trouver des sujets (ou une approche du sujet) qui intéressent, qui interpellent, voire qui clivent. Comme dans le monde des médias, il faut rallier le plus possible de lecteurs.
Avec une accroche tapageuse, les contenus déclenchent des avalanches de réactions et de commentaires positifs et négatifs. Certains évoquent même des sujets (très) personnels, prennent position sur des sujets sociétaux polémiques, relaient des fake news sans s’en rendre compte pendant que d’autres affirment leurs opinons politiques. Et c’est là où tout peut glisser… Car dans ce cas, on peut perdre le contrôle de son post et de son image pro. Si vous voulez passer pour un.e expert.e sérieux.se il est interdit de faire n’importe quoi sur les réseaux sociaux.
D’ailleurs les commentaires que vous émettez suivent la même dynamique. Ils font remonter les posts dans le fil d’actualité de vos contacts. Pensez-y lorsque vous commentez la publication d’un Homme politique 😉
Une dérive résultant du succès
On constate depuis quelques mois que cette course à la visibilité conduit à une dérive de la plateforme. Sujets inappropriés pour le réseau, demandes de contacts abusives et malaisantes… : les sonnettes d’alarme sont tirées par de nombreux membres.
LinkedIn remplacerait pour certains Facebook voire même Twitter et pourquoi pas Tinder (qui n’a pas reçu de plan drague sur LinkedIn ?) Sauf que les conséquences peuvent s’avérer fortement préjudiciables. Par exemple dans le cas où un potentiel employeur va voir sur quoi vous vous exprimez.
Notre conseil reste le bon sens. Relisez bien votre post 7 fois avant de le publier, mesurez bien chaque mot qui le compose. Votre boss actuel, votre futur manager, un cabinet de recrutement (ou votre petit.e ami.e) peut tomber dessus…
* source Digimind
* source Insee
Article suivant Porter plainte en ligne pour arnaque sur internet - Article précédent Ninja du marketing, cow-boy ou Growth hacker, la fiche métier d'Elaee
Les fiches métiers
Je dépose mon CV
Toute peine mérite salaire
Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.