Bienveillance, empathie, ouverture d’esprit, résilience… On en mange à toutes les sauces

Bienveillance à toutes les sauces : STOP !
Comment redonner corps à ces qualités tant plébiscitées et revendiquées ?

Lors de votre dernier entretien, vous avez souligné au recruteur que vous étiez une personne empathique. Vous avez certainement mis dans le mille : avec la pandémie mondiale de Covid-19, l’empathie est LA compétence la plus convoitée par les entreprises !
Empathie, bienveillance, résilience sont les new ouverture d’esprit et capacité d’adaptation : si nous endossons l’une de ces qualités humaines, nous envoyons des signaux positifs à votre interlocuteur.
À tel point que nous les invoquons à tout va.
Mais alors, ne les vidons-nous pas petit à petit de leur valeur et de leur sens ?
Dans cette uniformisation des savoir-être, comment pouvez-vous vous démarquer lors de vos entretiens et éviter l’overdose chez les recruteurs ?

Ré-ouvrez votre dico !

Connaissez-vous réellement le sens des mots bienveillance et empathie ? (Petite confession, nous c’est le sens de sérendipité que nous avons du mal à retenir).
Reprenez tout à la base et relisez les définitions de ces substantifs voire approfondissez votre recherche en vous immergeant dans des articles psycho.
Après cette première étape, avez-vous toujours envie de clamer haut et fort que vous êtes bienveillant.e ? Oui ? Vous pouvez alors redonner du corps aux mots et vous pourrez les annoncer avec assurance dans vos échanges (bien évidemment, ça fonctionne aussi avec toutes les autres qualités ! )

Prêtons-nous au jeu !
La bienveillance est définie dans le Larousse comme la « Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui. ». Et Le Robert lui adjoint toute une palanquée de synonymes « bonté, altruisme, bonne volonté, complaisance, douceur, humanité, indulgence, débonnaireté, mansuétude » etc. Selon psychologies.com, la bienveillance se traduit, dans le monde du travail, par la politesse, l’écoute, la ponctualité et la mise en avant des autres. Vous voyez où nous voulons en venir ? On vous laisse le soin de poursuivre l’exercice.

Apportez des preuves concrètes de vos savoir-être.

C’est bien là où nous voulons en venir. En décortiquant chaque mot, vous allez désormais rendre concrète votre bienveillance, à force d’exemples et de situations vécus. Au-delà des mots, il y a les actes : pourquoi et comment êtes-vous bienveillant.e ?

C’est dès lors un des éléments à introduire dans votre storytelling personnel !
Nous aimons tous et avons tous envie (les recruteurs spécialisés communication et marketing que nous sommes en tête) d’entendre de belles histoires, celles qui nous font vous aimer, nous influencent et qui orientent notre choix, celles qui nous font rêver et nous projettent dans une collaboration future.
Ainsi, quand vous préparez votre entretien d’embauche, effectuez des recherches sur l’entreprise, croisez vos hard skills avec celles requises pour le poste, et mettez en avant votre parcours. Construisez donc l’histoire de vos soft-skills. Embarquez votre futur.e RH ou manager !

Le concept friendly de la joie

Si vous vous voulez avoir un train d’avance, soyeux joyeux ! « Après la « bienveillance », la « joie » : le nouveau buzzword qu’on adore détester », d’après une analyse d’Usbek&Rica (même si on vous a dit par ailleurs que la joie pouvait être dangereuse ;-))
Et pour redonner du corps à ces mots que nous employons comme des tics ou des tocs, nous vous conseillons de vous plonger dans des livres de développement personnel. On a en tête par exemple (ceci n’est pas un partenariat rémunéré) : le livre JE PARLE COMME JE SUIS. Ce que nos mots disent de nous de Julie Neveux, chez Grasset.

A moins que vous n’utilisiez déjà d’autres méthodes, livres ou outils ? Allez, dites-nous.