Le Magazine
Grey hair, you don’t care! Vraiment ?
La tendance des cheveux gris ou blancs assumés par les femmes pose une vraie question sur notre rapport aux apparences. Surtout au moment de l’entretien d’embauche.
Le phénomène Grey hair
Ils ont fait la Une des médias cet été. Et ça continue. Les stars du Red Carpet, c’étaient certainement eux : les cheveux gris ! Ceux de Andy McDowell ou encore de Jodie Foster ont fait couler beaucoup d’encre. Et côté réseaux sociaux, la tendance se confirme. Les reels sur Instagram dévoilant des conseils, des tutos coiffure, les transitions en cours et leur résultat final inondent les feeds (2,5 millions de résultats pour #greyhair sur Instagram quand même !).
Les Femmes à l’origine de ces publications s’assument et revendiquent.
Jeunes, mûres ou matures : le phénomène touche toutes les générations et nous questionne sur notre rapport aux apparences. Notamment dans le monde du travail…
Un signe de relâchement de la part des femmes ?
Déduction logique qu’on aurait pu avoir après le confifi épisode 1 qui a éloigné les têtes chevelues des salons de coiffures. « Cheveux gris quoi porter » ou encore « cheveux gris quoi manger » : les requêtes sur les moteurs de recherche prouvent qu’ils ne sont pas un symbole de relâchement ou de renoncement de leur féminité. Pas non plus de fatalisme face à une injustice ou au temps qui passe.
Les femmes veulent assumer leur vraie nature capillaire et ne pas s’entendre dire ce qu’elles doivent faire de leurs cheveux ! Elles veulent (pouvoir) faire comme les hommes pour qui la crinière poivre et sel est perçue comme virile, expression de charme et révélatrice de leur expérience. Les femmes s’affirment, se détachent du regard des autres et expriment leur beauté naturelle. Elle révèlent leur personnalité profonde.
Cependant, cette autre requête SEO ouvre le débat : « Cheveux gris pour ou contre ».
Mais pourquoi ?
Un recrutement de caractère
S’assumer, s’affirmer, se révéler… Les femmes qui passent au gris sont probablement des femmes de caractère. Déterminées, engagées mais également novatrices, créatives, audacieuses… elles sont aussi ouvertes d’esprit et pensent « en dehors des normes ».
Elles osent, « capillairement » parlant, ce que beaucoup d’autres femmes n’ont pas (encore) le courage de faire. Tout un symbole !
Recruter des « cheveux blancs » (pardon pour la métonymie) soulève donc la question du recrutement de candidates aux personnalités fortes, aux looks hors cadre.
En entretien d’embauche, cela montre une certaine confiance en soi (comme on le préconise dans les conseils pour réussir vos entretiens) : la peur de paraître plus vieille est oubliée, vaincue par le message « je suis bien dans ma peau et j’assume ». C’est courageux. Et c’est efficace.
Si les tatouages visibles, les accumulations de piercings ne préfigurent aucun frein sur des postes créatifs, qu’en est-il pour des postes à responsabilité, porteurs de l’image de l’entreprise à l’externe ?
Ouvrons nos chakras et ne laissons pas les apparences physiques dicter nos recrutements. Se concentrer sur l’expérience et les soft skills est primordial pour intégrer le meilleur profil à votre entreprise. Alors, chez ELAEE, nous disons oui aux grey hair, comme nous avons dit oui au split hair 😉
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