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Identité numérique et anonymat, selon Gaspard Konig
Un article du blog Timetophilo qui pose une vraie question, celle de notre identité individuelle au temps du numérique. Ne partez pas en courant au mot philo, Gaspard Konig a toujours des écrits passionnants qui poussent à réfléchir. Et il est capable, en quelques mots bien choisis, de vous donner envie d’en savoir plus (petite dédicace à une personne bien connue qui s’enfuit en courant dès qu’on lui parle philo ;-).
Ici sur le fait que nos vies actuelles nous contraignent à décliner, toujours plus souvent, notre identité.
Son dernier billet intitulé « Les deux bagues » vous demande de choisir entre « la bague de Alain Damasio dans sa dystopie Les Furtifs, qui porte avec elle toute notre identité numérique et nous rend intégralement traçable. Et celle de Platon, l’anneau de Gygès qui confère l’invisibilité à celui qui le porte, quitte à créer certains risques pour la collectivité. »
A lire ici : Les deux bagues
Pour en savoir plus sur l’anneau de Platon :
Et sur le célèbre écrivain Alain Damasio, dont le roman d’anticipation qui décrit la France en 2040 semble être un scénario suivi par l’Etat : « L’avenir à la lumière du présent »
Vous y lirez par exemple que les villes ont été rachetées par des grandes compagnies qui portent leur nom : Paris-LVMH, NestLyon, Orange (pour l’opérateur vous aviez compris)… en proposant des prestations de plus en plus nombreuses aux citoyens devenus clients obligés.
Dystopie définition, pour rappel : récit de fiction qui décrit un monde utopique sombre (exemple le plus célèbre 1984 d’Orwell).
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Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.