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Et si vous candidatiez pour devenir astronaute ?
Vous êtes peut-être le prochain Thomas Pesquet et vous ne le savez pas ?
Marcher sur la lune, flotter dans l’espace, faire partie de l’équipe de l’ISS (la station spatiale internationale à 400 km d’altitude), ou rejoindre la future station spatiale Gateway qui sera assemblée en orbite lunaire, c’est un rêve pour beaucoup. Qui a dit que ce n’était pas réalisable ?
L’Agence Spatiale Européenne n’a pas fait de campagne de recrutement depuis 11 ans, il ne s’agit pas de louper le coche.
C’est aujourd’hui, le 31 mars 2021, que s’ouvre le dépôt des candidatures et vous avez 8 semaines pour réagir.
Les critères ? Apparemment pas si compliqués que cela : un master 2 dans un domaine scientifique, 3 ans d’expérience, un anglais impeccable et une autre langue, une bonne résistance à la pression (dans tous les sens du terme on a envie de dire), une bonne santé physique et avoir moins de 50 ans (la limite d’âge était à 40 auparavant).
Bien sûr, vivre en milieu confiné fait partie du challenge mais là, on est tous déjà un peu entraînés…
« Contrairement aux idées reçues, il n’est pas besoin d’être un surhomme, mais simplement en bonne santé », souligne Guillaume Weerts, médecin en chef des astronautes de l’ESA.
La difficulté va être ailleurs : il s’agit du nombre de concurrents. On connaît bien le problème : pour des postes comme celui-ci ou celui-là le nombre de nos candidatures dépassaient les 500 réponses. Mais là, attention, c’est une toute autre mesure : L’ESA en effet s’attend à compter les candidatures par dizaines de milliers.
Le dernier recrutement avait déjà dépassé les 10 000 réponses. Nul doute que l’engouement pour l’espace n’a pas chuté depuis alors attention à la concurrence. D’autant que le ratio va être sévère.
Combien de postes à pourvoir nous direz-vous ? Entre 4 à 6.
Astronautes, parastronautes, la diversité des genres
Cela va être d’autant plus difficile d’émerger parmi tous les candidats que l’ESA affiche clairement sa volonté de renforcer la diversité des genres dans ses rangs et encourage vivement les femmes à postuler.
Un message salué par la grande Claudie Haigneré : « En 1985, il n’y avait que 10% de femmes à candidater et en 1988 seulement 15,6%. Dans le monde, il y a 64 femmes astronautes pour 575 hommes ! »
Mais il y a une autre nouveauté.
Le Directeur du Programme de vols habités et d’exploration robotique de l’ESA explique : « L’ESA ne souhaite pas considérer la diversité uniquement du point de vue de la nationalité, de l’âge, du milieu social ou du genre des astronautes, mais aussi du point de vue du handicap physique. J’ai décidé, afin que ce rêve devienne une réalité, de lancer en parallèle du recrutement des astronautes ce projet de faisabilité des parastronautes, une idée novatrice qu’il était temps de concrétiser. »
Vous êtes dispo en octobre 2022 ?
Toutes les candidatures doivent être envoyées via le site Carrière de l’ESA. Une procédure de sélection en 6 étapes débutera ensuite et les candidats qui passeront toutes ces étapes avec succès seront nommés en octobre 2022.
Allez c’est parti : Launch your career
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