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Je souffre au travail, comment je fais ?
Autant de problèmes majeurs qui nuisent à l’épanouissement professionnel.
J’ai mal à mon job, les solutions
Pour chacun d’entre nous, le travail se situe au cœur de la vie quotidienne. Que l’on soit agriculteur, coursier, responsable communication, PDG ou YouTubeur, on ne peut pas se détourner de son travail. Ce dernier est censé nous garantir une sécurité financière, matérielle, une réalité sociale (pour ne pas dire une position sociale) et un accomplissement individuel. Ce dernier point, si l’on en croit les études sur le sujet, est un vecteur de plus en plus important : l’épanouissement personnel au travail.
Et ce n’est pas un point à prendre à la légère : le plaisir au travail est le critère numéro un des professionnels de la communication.
Logique direz-vous ? On passe 50 à 70 % de notre temps au travail, ce qui lui offre un pouvoir non-négligeable sur notre comportement, nos aspirations et nos réactions. C’est la raison pour laquelle il devient si facile source d’insatisfaction, d’angoisse ou de souffrance.
On vous parlait ici des « cours de sagesse pour éviter le burn-out » à grande histoire de rangement de lave-vaisselle. D’autres experts (psychosomaticiens, coachs en management, psychologues…) ont pris des mesures pour identifier ces problèmes et commencer à trouver des solutions. Voici quelques clefs pour avancer, progresser et surtout ne pas arriver au burn-out, au bore-out ou au brown-out.
L’avancement professionnel
Comme l’explique bien la pyramide de Maslow (certes, là, en 2013 déjà on avait rajouté un niveau pour le besoin de Wifi ;-)), chaque salarié rêve un jour d’être reconnu, voire glorifié pour son travail. On souhaite être apprécié à la valeur qu’il croit juste et recevoir une récompense correspondante.
Aussi, lorsqu’on découvre que notre employeur ne daigne pas nous offrir une promotion, que nos missions n’évoluent pas, ou que notre carrière stagne, il n’est pas rare qu’on développe un fort sentiment de frustration. La perte de motivation n’est alors pas longue à venir et cela peut ensuite donner naissance à différentes formes de dépression.
Ironiquement, ces conséquences deviendront de nouvelles causes pour notre non-avancement professionnel. Le serpent qui se mord la queue…
Pour affronter cette situation, les experts conseillent la confrontation avec l’employeur. Bien entendu, cela se prépare et on peut utiliser l’entretien annuel pour faire part de notre vision de la situation. Ou ne pas attendre cette date.
Dans tous les cas, il se révèle inutile d’adopter un discours vindicatif et il est extrêmement important de savoir faire preuve de pragmatisme.
L’échange doit permettre un dialogue respectueux entre les deux parties pour que l’employeur puisse expliquer les raisons de son choix, et pour que le salarié puisse les comprendre et ainsi argumenter.
L’objectif est bien de valoriser notre potentiel afin d’obtenir notre promotion.
La pression de la productivité au travail
« Tu pars à 18 heures, t’as pris ton après-midi ?« , « Encore plus 10% sur les objectifs », « Toujours un dossier qu’on me donne à relire immédiatement alors que je m’en vais »… Nombreuses sont les situations qui engendrent des stéréotypes bien ancrés. Parmi ceux-ci se trouve l’image du patron qui n’est motivé que par le profit au détriment de la santé physique et psychologie de ses employés.
Un autre cliché voudrait que ce soit l’employé qui cherche à diminuer sa productivité pour réduire au maximum son volume de travail quotidien. Le but n’étant pas de déconstruire ces clichés, focus sur le cas où l’employé développe un sentiment de surexploitation de la part de son employeur.
Dans ce cas, il faut commencer par expliquer clairement la situation pour bien appréhender le volume de travail quotidien : quelles sont les tâches à accomplir ? Comment doit-on les hiérarchiser ? Quels sont les objectifs à atteindre ? …
Si nécessaire, il peut être intéressant de mobiliser ses collègues pour trouver une solution collective.
Dans tous les cas, il faut signaler à l’employeur la non-conformité de ses attentes avec les capacités de chaque employé ou service.
Et réfléchir auparavant à ce qu’on veut : réduire le volume de travail ou négocier une compensation pour le travail supplémentaire demandé ?
L’ambiance au travail
Le climat au boulot joue un rôle prédominant sur le moral et la santé psychologique d’un salarié. Puisque l’on passe la majorité de son temps au travail, il est important que cette expérience soit la plus positive possible.
Lorsque l’ambiance commence à se détériorer, il convient ainsi de prendre des mesures pour trouver, idéalement, une solution collective. Tout en gardant son individualité.
Concrètement, cela se traduit par un dialogue au cours duquel le collaborateur exprime ses émotions vis-à-vis de l’ambiance ou de l’attitude de ses collègues. Là aussi, il faut veiller à ce que l’échange soit toujours rester respectueux, mais tout en restant clair.
Au travail, le dialogue, le dialogue et encore le dialogue…
Ce petit tour d’horizon des principales sources d’angoisse au travail met en exergue une solution récurrente : le dialogue. Parce qu’il ne faut pas se laisser abattre par les problèmes professionnels.
Il ne faut pas oublier que l’entreprise reste une structure sociale composée par des êtres humains. En d’autres termes, elle ne peut pas évoluer ni fonctionner correctement si la communication ne se trouve au cœur de sa stratégie de gestion. Dès qu’un membre ressent ou remarque un problème, il se doit de le signaler à ses collègues pour que la structure sociale fonctionne et trouver une solution.
Dialoguer, échanger, communiquer… des savoirs qui ne devraient pas trop poser de problèmes quand on travaille dans la communication non ?
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Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.
Un commentaire sur “Je souffre au travail, comment je fais ?”
Dialoguer, échanger, communiquer… Écouter est un verbe à ajouter !