L’APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres) et le CESI (Campus d’Enseignement Supérieur et de Formation Professionnelle) publient le 3e volet de leur revue de tendances. Elle porte sur l’impact des innovations technologiques en cours dans l’industrie et le bâtiment sur les compétences cadres recherchées dans ces secteurs.
Faite à partir des statistiques de parutions d’offres, l’étude définit les attentes des employeurs, les diplômes nécessaires, et quand c’est possible, la grille de salaire.
Sans surprise, vous allez trouver dans la liste beaucoup de fonctions en rapport avec les nouvelles technologies et la data.
On débute la liste par les métiers de la data
Ingénieur en intelligence artificielle
Egalement appelé analyste ou développeur, l’ingénieur en intelligence artificielle est en charge de la recherche, du développement et de la validation des outils et des méthodologies utiles pour la résolution de problèmes complexes par des algorithmes. Autrement dit, il va mettre au point des programmes capables de raisonner comme l’homme.
Diplômes : école d’ingénieur ou université, doctorant.
Salaire : pourra dépasser 55K€ annuels.
Chief data officer
Le responsable de la gouvernance des données, ou Chief data officer, a pour mission de structurer les informations pour aider à la prise de décisions stratégiques.
Diplômes : école d’ingénieur ou université avec dominante informatique ou mathématiques appliquées.
Salaire : poste nécessitant une solide expérience, pas assez d’offres pour indiquer un salaire mais estimation 120 / 150K€ annuels.
Consultant en cybersécurité
Le consultant en cybersécurité conseille et accompagne le client dans ses besoins de sécurisation des systèmes d’information. Il analyse les risques, participe à la définition de la politique sécurité.
Diplômes : école d’ingénieurs ou d’université avec une spécialisation dans le domaine de l’informatique et de la cybersécurité.
Salaire : avec un minimum de 3 ans d’expérience dans la sécurité informatique et les systèmes d’information, 38 à 55K€ annuels.
Architecte cybersécurité
L’architecte cybersécurité (ou ingénieur cybersécurité) construit toute la stratégie de protection des données et la met en œuvre pour ses clients. Expérience en crytographie appréciée.
Diplômes : école d’ingénieurs ou d’université, avec une spécialisation en sécurité des systèmes d’information et cybersécurité.
Salaire : avec 3 ans en sécurisation des réseaux ou mieux en cryptographie, 40 à 60K€ annuels.
On enchaîne avec les métiers de la production et de la maintenance industrielle
Ingénieur en fabrication additive
Souvent traduit par «ingénieur en impression 3D». Il s’agit de concevoir des pièces et assurer leur production. Design, composition, usinage, propriété des matériaux sont nécessaires.
Diplôme : école d’ingénieurs, avec une spécialisation en mécanique/ mécatronique, procédés ou matériaux.
Salaire : pas encore défini.
Développeur internet des objets (IOT)
L’IoT developer a pour mission de concevoir des applications et des logiciels pour la gestion des objets connectés (donc communicants) au sein d’une industrie.
Diplôme : école d’ingénieur avec spécialité en informatique industrielle ou électronique embarquée.
Salaire : 35 à 50K€ annuels.
Consultant PLM
Le consultant Product Life Manager assure la gestion de la vie du produit, de sa naissance à sa mort, c’est-à-dire depuis l’établissement du cahier des charges à son retrait du marché. Beaucoup de demande dans les secteurs de haute technologie comme l’aérospatial, la défense, l’automobile…
Diplôme : université ou d’école d’ingénieurs avec une spécialisation dans le génie industriel.
Salaire : 31 à 53K€ annuels.
Ingénieur en réalité virtuelle / réalité augmentée
L’ingénieur en RV / RA (réalité virtuelle / réalité augmentée) conçoit et développe des systèmes d’immersion 3D, comme des casques de réalité virtuelle ou des gants de capture. L’Apec a recensé 98 offres en 2018.
Diplôme : école d’ingénieurs ou d’université avec une spécialité dans le domaine informatique, Bac+5, voire Bac+8 (doctorat).
Salaire : entre 33 et 48K€ annuels.
Ingénieur en cobotique
L’ingénieur en cobotique est celui ou celle qui gère la collaboration entre humains et robots. Il assure la conception, le développement et la maintenance de cobots (bras articulés, bras robotisés, etc.).
Diplôme : école d’ingénieur ou université dans le domaine de la robotique, mécanique, génie industriel ou des automatismes. Bac + 5 à bac + 8.
Salaire : trop peu d’annonces pour le définir.
Ingénieur en simulation numérique
L’ingénieur en simulation numérique conçoit et modélise des systèmes complexes à l’aide de logiciels. Sa mission consiste à mesurer l’impact de certains phénomènes sur les produits, et pouvoir ainsi en optimiser les performances.
Diplôme : école d’ingénieurs ou d’université avec une spécialisation en mathématiques et en développement informatique, Bac+5 voire Bac+8 (doctorat).
Salaire : 34 à 46K€ annuels.
On termine par les métiers du bâtiment
BIM Manager
Le Building Information Modeling Manager, ou gestionnaire de données du bâtiment, gère la maquette numérique et les échanges de données entre tous les acteurs impliqués dans la conception d’un bâtiment.
Diplôme : école d’ingénieur ou d’architecture de niveau Bac +4/5, avec une expérience dans le bâtiment. Salaire : 35 à 55K€ annuels.
Ingénieur en efficacité énergétique
L’ingénieur en efficacité énergétique a pour objectif d’optimiser la consommation d’énergie des bâtiments. Il travaille en amont sur la réalisation d’audits énergétiques, mais aussi pendant la phase de conception d’un projet en réalisant des calculs thermiques.
Diplôme : ingénieur avec une spécialisation dans l’énergie industrielle ou environnementale, le génie thermique ou le bâtiment durable.
Salaire : 33 à 48K€ annuels.
Source : Apec, Usine du futur, Bâtiment du futur
3 commentaires sur “Parmi ces 12 métiers du futur, ceux de vos enfants ?”
Super !! Que des BAC + 5 !!!
Et pour les enfants qui ne veulent pas faire autant d’études, vous avez quoi ??
Les métiers manuels, l’artisanat, les métiers d’art, par exemple. Tout ce qui nécessite d’autres savoir faire que la maîtrise des algorithmes on est POUR !
Oups, mais ce ne sont tous des métiers d’aujourd’hui ?…