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Sur Linkedin, les banques sont les entreprises les plus attractives
Linkedin publie la 4e édition de son étude en mettant en lumière les employeurs qui attirent les talents et savent fidéliser leurs salariés, en France et dans le monde entier.
Le secteur bancaire domine largement le classement 2019 avec quatre banques parmi les cinq premières places. Cette quatrième édition marque également l’entrée de 11 nouvelles entreprises, notamment des géants de la tech et des fleurons de l’industrie française, preuve du dynamisme et du renouvellement du marché du travail ces derniers mois.
- BNP Paribas
- Société Générale
- Groupe BPCE
- LVMH
- Groupe Crédit Agricole
- Axa
- Engie
- Groupe Bouygues
- L’Oréal
- Orange
- Vinci
- Airbus
- Safran
- Nexity
- Accor Hôtels
- Chanel
- Carrefour
- Groupe Casino
- Capgemini
- Alphabet
- Total
- Sanofi
- Salesforce
- EY
- Groupe Renault
Cette étude exclusive et unique en son genre s’appuie sur les données LinkedIn, et les milliards d’actions effectuées par les 610 millions de membres de LinkedIn, dont 17 millions en France.
Il faut bien prendre en compte la façon dont a été traitée cette étude :
Pour établir ce classement, LinkedIn évalue les entreprises dans quatre domaines: l’intérêt pour l’entreprise, les interactions avec ses employés, l’intérêt pour les offres d’emploi publiées et la rétention des salariés. L’intérêt pour l’employeur est mesuré par le nombre de nouveaux abonnés, non salariés de l’entreprise, à sa page LinkedIn. L’engagement avec les salariés correspond au nombre de consultations des profils des salariés par des non-salariés. L’intérêt pour les offres d’emploi prend en compte la fréquence à laquelle les candidats consultent les offres d’emploi (diffusées gratuitement ou payantes) et y postulent. La rétention des salariés est mesurée par la part des salariés qui restent pendant au moins un an dans l’entreprise.
Pour être éligibles, les entreprises doivent compter au moins 500 salariés au 1er février et ses effectifs ne doivent pas avoir diminué au cours des 12 derniers mois (d’après les données LinkedIn Talent Insights). Seules les sociétés-mères peuvent faire partie du classement, les filiales majoritaires étant incluses dans le résultat global. Toutes les données sont pondérées en fonction de la taille des entreprises. La méthodologie et les données concernent la période du 1er février 2018 au 31 janvier 2019. Toutes les données sont agrégées et anonymisées afin de protéger les informations privées des membres.
Ont été exclus: les cabinets de recrutement, les organismes à but non lucratif, les établissements d’enseignement et les organismes publics. Comme pour toutes nos listes, LinkedIn et sa maison-mère Microsoft ne sont pas prises en considération.
OK, remettons bien dans le contexte ces résultats.
Notons donc qu’il s’agit là des entreprises qui utilisent le plus Linkedin et qui, de fait, ont des gros chiffres en termes de nombre de collaborateurs comme de candidatures. La banque étant en pleine transformation de son business model, engendrée par le numérique, il n’est pas si étonnant qu’elles trustent les premières places.
Par contre, qu’une marque comme Alphabet (maison mère de Google) ne soit qu’à la 20e place ne donne pas, à notre avis, une vision très réaliste du marché. C’est une marque qui reste souvent citée par les candidats, simplement ce n’est pas par Linkedin que les recrutements se font.
On remarque aussi que Linkedin a fait un choix de durée de rétention très faible (une seule année de présence) et prend en compte un usage qui se répand de plus en plus : la consultation par les non-salariés (comprenez candidats) des fiches des salariés. Et ça, c’est intéressant parce que l’outil reste un moteur de recherche efficace pour apprendre, comprendre et suivre une entreprise.
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