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Le CV vidéo d’Augustin qui nous a impressionnés
Augustin Siraudeau, vous êtes passionné de vidéo, ça se voit. Comment vous est venue l’idée de ce CV ?
Je fais de la vidéo depuis mes 13 ans, j’ai exploré beaucoup de format différent depuis, que ce soit les fictions entre amis, vidéo de vacances, teaser pour vie étudiante à l’Icam etc…
J’avais déjà fait un premier CV vidéo (lien ici) pour chercher mon stage ingénieur, et à ma grande surprise, cela avait très bien marché sur LinkedIn (40 propositions de stages). Je voulais donc réitérer cette visibilité pour ma recherche de Job. Afin de ne pas rester sur des acquis, j’ai préféré recréer une nouvelle vidéo, un CV Vidéo V2. Cette fois-ci j’ai pris plus de temps de réflexion et d’analyse pour mettre en place une stratégie de communication et planifier les différentes séquences vidéo beaucoup plus compliqués à mettre en œuvre.
Combien de temps pour le faire (entre le moment où vous avez décidé du projet, l’avez mis en oeuvre, y compris la post-prod) ?
J’ai commencé à travailler sur le projet juste après avoir mon premier CV vidéo (en Février), cela m’a donné des idées que j’ai noté par ci par là. J’ai réellement démarré le projet en Avril et j’y ai travaillé un peu tous les jours à la fois pour préparer les séquences vidéo (vieillir ma photo de présentation en mode industrielle, tester les plans et le rendu). Le plus long a surtout était de faire deux fois les séquence. Une fois en simulation pour voir le rendu et une fois filmé (le plans CAO de « My hobbies » a pris 4h à construire). La post prod a été faite en parallèle juste après chaque séquence. Au total, bout à bout, j’y ai consacré une centaine d’heure sur deux mois et demi.
Vous êtes-vous fait aider (autrement que pour la plage) ?
J’ai eu la chance de me faire aide sur la plage par une équipe de choc, Simon CRAMAR (expert timelapse), Emmanuel MASSOU (producteur) et son frère Jean, Paul MILLET (Prise de vue aérienne). Je leur dois un grand merci car cette séquence était la plus ambitieuse à réaliser. Tout seul, je n’aurai jamais pu la faire. Nous avons passé une après-midi entière à gratter les lettres avec des râteaux dans le sable sur 100m de long par 30m de large.
J’ai également eu la chance de me faire aider par Laurent MATTLE qui gère un des fablab de Rennes et qui a fait en sorte qu’il y ai les meilleures conditions de lumière pour faire la séquence de découpe laser. J’ai également eu des conseils pour le montage final par Martin DELBEKE.
Vous avez mis du temps mais la vidéo a-t-elle aussi nécessité un budget ?
Cette vidéo m’a quasiment rien coûté, j’ai seulement eu à payer un des logiciels pour faire des captures vidéo d’écrans. J’ai aussi pris un abonnement premium pour avoir le maximum d’informations sur la réaction du réseau LinkedIn. (Donc une cinquantaine d’euros)
Quels résultats pour l’instant ?
J’ai rarement eu autant de visibilité sur les réseaux sociaux. Ma vidéo a dépassé tous mes records de vues, j’aime et commentaires. J’ai surtout eu beaucoup de propositions d’emplois à traiter (plus d’une centaine). Il faut que je prenne le temps de tout analyser et voir si cela correspond à mon projet professionnel car malheureusement je ne peux pas faire tous les entretiens.
Ne pensez-vous qu’il manque quelque chose à votre CV pour un recruteur ?
Je ne sais pas trop. Pour moi cette vidéo n’est pas vraiment un CV, plus une vidéo de présentation/ une lettre de motivation. Le CV vidéo, je l’ai déjà fait précédemment et je l’annonce à la fin de la vidéo. C’est là ou je mets en évidence ma formation, mes expériences professionnelles, mes hobbies. (Lien ici).
Cette nouvelle vidéo a, selon moi, plus un rôle de présentation « fun » de ce que j’aime faire. Elle ne cible pas précisément un poste mais un domaine qui m’intéresse l’IoT. Je peux donc ainsi voir si des entreprises ont des missions à proposer qui coïncide avec mes passions.
NDLR : nous pensions chez Elaee qu’un numéro de portable aurait été le bienvenu mais Augustin a répondu, avec justesse : « Ah oui, je ne souhaitais pas en mettre dans l’immédiat afin de ne pas avoir trop d’appel et sélectionner ceux que je souhaite appeler. Je suis d’accord avec vous sur ce point mais je préfère pour l’instant ne pas mettre mon numéro de téléphone en public sur le net surtout avec la petite visibilité que j’ai en ce moment. »
Vous ne voulez pas plutôt un job dans le marketing (digital, vidéo, etc.) ? 😉
Oui pourquoi pas, je garde tout de même la fibre ingénieur en moi. A terme je souhaiterai lancer ma start-up mais je préfère faire mes armes dans une entreprise pour les premières années de ma carrière. J’ai encore beaucoup à apprendre et surtout un réseau à me créer.
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