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Le Dircom de demain est digital
On le sait, et on le répète souvent chez Elaee, nos métiers de communicants sont en profonde mutation, portés par les enjeux de la transformation numérique des usages, des clients, des collaborateurs et des citoyens.
La question « quel est le Dircom du futur ? » est dans ce cadre tout à fait légitime. Réponse dans l’étude menée par Wiztopic (plateforme logicielle) et Digiturns (conseil en transformation numérique), auprès de 500 directeurs et responsables de la communication.
Une mutation numérique en cours, une modernisation à mener
Même en notant que les données qui suivent ne sont que déclaratives (les communicants que nous sommes connaissent la différence entre déclaration et action n’est-ce pas ?), il est intéressant de savoir que 64 % des personnes interrogées déclarent avoir un plan de digitalisation, 16 % n’en ont pas et 20 % « y travaillent ».
De la même façon, on obtient de jolis scores quand on demande si les équipes ont une bonne ou excellente culture digitale puisque 57% répondent oui dans l’étude. Loin de nous l’idée d’être négatifs mais il faut quand même qu’on vous dise que ce chiffre nous paraît, en regard des échanges que nous pouvons avoir chez Elaee avec des décideurs en communication, bien au-dessus de la réalité interne des organisations.
Reste que ce chiffre est motivant et les suivants aussi puisque 41 % des communicants interrogés jugent la culture digitale de leur équipe en progrès et seulement 2 % pointent un retard.
Les inquiétudes des Dircom sur le digital
Les moteurs de cette transformation nécessaire sont bien identifiés par les Dircom :
– La menace de perdre la maîtrise de la réputation de l’entreprise face aux bouleversement des médias traditionnels, à l’instantanéité des réseaux sociaux et à l’explosion des données.
– Les risques de manipulation de leur information. Des exemples récents comme celui des faux communiqués de Vinci amplifient ces préoccupations.
– L’obligation de justifier de la performance et du ROI des actions menées ainsi que de la contribution de la communication au succès de l’entreprise.
– Le risque de perdre des contenus, des fichiers et des données confidentielles, notamment en situation de crise.
– Ou pire encore, comme l’évoquent plusieurs Dircom : « en savoir moins que mon Président sur la digitalisation et les évolutions technologiques de mon métier ».
Tous les métiers de la communication se digitalisent
79 % des sondés déclarent intégrer le numérique dans l’ensemble de leurs fonctions habituelles et non dédier quelques personnes au digital (par exemple en regard des fonctions de relation presse).
Des spécialistes tels que Hervé Monier ou Christophe Lachnitt commentent déjà cette étude.
Pour nous, chez Elaee, on confirme que savoir comment et où placer ces fonctions transformées ou ces nouveaux métiers est un enjeu majeur. C’est une question que les RH nous posent souvent, surtout sur les fonctions corporate.
Sur le terrain, il n’est pas aisé de les positionner car, face à la direction de la communication, d’autres services se sentent tout à fait légitimes pour intégrer ces nouvelles responsabilités liées au numérique. Selon la culture de l’entreprise, la communication se retrouve face au marketing en 1re place bien sûr, mais aussi les SI et les RH.
Cela étant, la bonne nouvelle c’est que, grâce à ces mutations numériques, les sujets de communication remontent de plus en plus au niveau des comités de direction, et valorisent ces fonctions en les rendant de plus en plus stratégiques.
Source : Etude Wiztopic
Copyright : Shutterstock
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