Le Magazine
Le journal d’un salaud de patron
Le titre est violent, et ce n’est pas que pour le référencement. Il traduit un cliché bien ancré en France.
URSSAF, administration, management, médecine du travail, droit social… Plaidoyer aussi cynique qu’optimiste, Journal d’un Salaud de Patron, n’oublie et n’épargne aucun des méandres de la vie de millions de dirigeants de PME.
Chacune des pages de cet essai écrit par Julien Leclercq emporte le lecteur dans une course effrénée à la trésorerie, aux clients, au bien-être de ses salariés.
Plongés dans le quotidien de ce « petit patron », on s’arrache parfois les cheveux mais presque toujours on rit.
Un essai salutaire,
d’après Le Monde
En 2008, depuis la crise des subprimesaméricaine jusqu’aux ruelles d’Astaffort (Lot-et-Garonne), les remous de la crise ont failli coûter la vie de Com’Presse, la PME familiale. Main dans la main, à force d’imagination et d’audace, salariés et dirigeants ont pourtant sauvé l’entreprise. Persuadé que la lutte des classes appartient donc à un autre temps, pour Julien Leclercq le choc est terrible quand lors du mariage d’une salariée de l’agence, la jeune mariée lui lance « Tu sais, pour moi, tu étais un patron comme les autres ; finalement, t’es un type bien ! » .
Il décide alors de prendre la plume pour raconter son quotidien de jeune patron.
En 2013, paraît Chronique d’un Salaud de Patron aux éditions Les Cavaliers de l’orage. Largement salué par la presse, ce premier opus – suite d’anecdotes ubuesques, imprévisibles, toutes riches en émotions contradictoires, – l’emmène sur les chemins de France à la rencontre de plus trois mille chefs d’entreprise.
Demain, ce sont les anecdotes que ses pairs dirigeants lui relatent partout en France, les belles histoires d’entreprises et les aventures qu’il traverse au cours de ces deux années, qu’il raconte dans son nouvel ouvrage.
Pour informer et faire changer les idées reçues sur la fonction si critiquée de patron.
« J’ai voulu donner la parole à tous ceux qui ont partagé avec moi leurs joies, leurs craintes, et les absurdités qu’ils rencontrent. Et, chez Com’Presse, ces deux années ont été riches en rebondissements. La semaine fictive de mon quotidien que je dresse ici, en est un condensé. »
Journal d’un salaud de patron, éditions Fayard, 200 pages, 15 euros.
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Un commentaire sur “Le journal d’un salaud de patron”
Il faut être fou en France pour avoir encore envie d’entreprendre. Est-ce qu’il le dit ça le patron que voilà ?