A vous entendre, on peut savoir si vous mentez !

Vous savez déjà que certains signes, expressions du visage ou gestes, peuvent trahir ou infirmer les paroles que vous prononcez. Vous connaissez les attitudes qui marchent (ou pas) en entretien d’embauche. En allant plus loin, on vous a aussi montré ce que certains recruteurs font en Angleterre ou en Suisse, vous vous souvenez des détecteurs de mensonges ?

Mais saviez-vous que l’analyse de votre voix à elle seule, peut montrer d’infimes variations de fréquence dans le flux de paroles, normal ou anormal ? En fait, c’est l’émotion que vous ressentez si vous savez que vous êtes en train de mentir, plutôt que le mensonge lui-même, qu’on perçoit.

Un logiciel d’analyse de la voix, comme le LVA (Layered Voice Analysis) a établi 120 caractéristiques différentes pour déterminer 9 types d’émotions.
Des compagnies d’assurances anglaises l’utilisent déjà depuis plus de 10 ans pour repérer, lors des appels téléphoniques de clients, les fausses déclarations de sinistres ! Certains services policiers américains et indiens l’exploitent aussi.

Reste que, si jamais vous êtes pris en flagrant délit de voix « suspecte » vous pouvez toujours remettre en doute la fiabilité de l’outil. Certains chercheurs empruntent aujourd’huit cette voix. Euh, pardon, cette voie (trop tentant pour ne pas la faire celle-là…)

Source : Science et vie
Copyright : Shutterstock « yes, no or maybe »