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Nos mobiles mangent notre mémoire. Ce n’est plus une question, c’est une affirmation.

A force de tout enregistrer sur nos mobiles, nous sommes 72% à les utiliser comme extensions de nos cerveaux. Cette dépendance correspond à des chiffres effrayants et porte un nom : l’amnésie numérique.

On s’est tous un jour retrouvé en panne de batterie, incapable de récupérer tel ou tel numéro de portable. Et pour cause, nous enregistrons toutes nos données personnelles sur nos mobiles, agendas électroniques ou autres connexions numériques.
Alors OK, on s’en doutait : nos appareils connectés nous rendent amnésiques.
Mais on n’imaginait pas à quel point.

Une infographie résume efficacement l’impact sur nos mémoires dû à la possibilité de toujours tout trouver sur internet ou sur nos smartphone. C’est l’effet Google, aujourd’hui prépondérant sur nos données personnelles, que nous avons tant de mal à retenir. Facile alors d’oublier les infos (pourtant essentielles) déjà enregistrées en numérique.

L’étude réalisée par Kaspersky auprès de 6000 personnes montre que 42 % des Français seraient vraiment dévastés de perdre les données de leurs appareils mobiles car ils ne pourraient plus avoir accès à tous leurs souvenirs stockés dessus. Et 17,6 % seraient complètement paniqués par une telle éventualité.

Une preuve ?
Nous sommes une grande majorité à ne pas connaître par coeur des numéros de téléphone pourtant de 1re importance :
– ceux de nos enfants 58 %
– ceux de leurs écoles 90 %
– ceux de nos lieux de travail à 51 %.

Et un tiers d’entre nous n’a jamais enregistré dans sa mémoire (mais heureusement dans celle de son portable oui) le numéro de la personne qui partage notre vie.

Edifiant non ?

Kaspersky-Digital-Amnesia-Infographic_FR

Notez que, d’un point de vue marketing, on peut saluer la manière efficace de Kaspersky de parler de la protection des données, son coeur de métier.

 

Un commentaire sur “Nos mobiles mangent notre mémoire. Ce n’est plus une question, c’est une affirmation.”

Trust-No-One dit :

Kaspersky oublie (qui a dit sciemment ?) de donner la répartition des causes de pertes de données.

Je parierais que les pertes de données dues à la casse, le vol ou le mauvais usage du mobile arrivent très très loin devant les conséquences d’une infection maligne 😉

De plus, comme sur PC, on attend toujours que les éditeurs d’anti-virus publient le nombre effectif d’infections contrées grâce à leurs logiciels.
Que ceux qui ont un usage « normal » (browsing sur des sites « classiques », mail, bureautique etc…) de leur matériel informatique et qui ont déjà vu leur anti-virus bloquer quoi que ce soit lèvent le doigt…

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