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Pour un recruteur, mieux vaut boire des bières que faire des fautes…
Selon une étude réalisée par Jobvite en juin 2013 aux Etats-Unis auprès de 1600 responsables RH, 94 % utilisent ou prévoient d’utiliser les réseaux sociaux pour un recrutement. 78 % les ont déjà utilisés.
OK, les chiffres viennent des Etats-Unis, en France on est un peu à la traîne avec seulement 34 % des candidats qui utilisent les réseaux et 56 % des recruteurs (Enquête RégionsJob). Mais c’est une tendance émergente !
Les réseaux principaux, LinkedIn, Facebook et Twitter sont utilisés à la fois pour rechercher et contacter des candidats… Mais aussi pour en savoir plus sur eux ! Et là, si vous n’avez pas bien verrouillé votre profil comme on vous le disait il y a quelques semaines, les 48 % de recruteurs qui vous googlisent peuvent s’en donner à cœur joie…
Entre la photo de la dernière soirée arrosée, le mini bikini sur la plage ou l’allusion sexuelle à peine voilée… Ou les trois en même temps !
Ca se gâte pour votre candidature !
Eh bien pas forcément ! Toujours d’après le sondage américain dont nous vous parlions au début, des références à la drogue sont perçues comme négatives à 83 % alors que des photos de vous consommant de l’alcool ne le sont qu’à 47 %… Les allusions sexuelles, vous oubliez ! Ce n’est pas très raffiné et en plus, ça fait fuir 71 % des recruteurs (remarquez, vous pouvez peut-être tomber sur les 1 % que ça inciterait, au contraire, à vous prendre, mais c’est vous qui voyez…).
L’orthographe obtient un score honorable avec 61 % de réactions négatives aux fautes : mieux vaut être un candidat alcoolisé que réfractaire à l’orthographe…
Les références aux armes ne bloquent que 51 % des recruteurs mais nous sommes aux Etats-Unis, rien de bien étonnant. Les interventions politiques ou en lien avec la religion sont assez neutres également, culture américaine oblige encore une fois !
Vous pouvez donc encore boire quelques verres, mais avec modération bien sûr ! Sinon, vous risquez, comme au Japon, de retrouver votre photo avec le hashtag #nomisugi (« trop ivre » en français, une campagne orchestrée pas Ogilvy & Mather) sur Twitter. Et expliquer cela à votre potentiel employeur, c’est une autre paire de manches…
Sources : Jobvite, Latédo, L’Express, RégionsJob.
Copyight : MTV, Jobvite, L’Express, RégionsJob.
Attention, l’abus d’alcool et dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
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3 commentaires sur “Pour un recruteur, mieux vaut boire des bières que faire des fautes…”
Je me demande toujours quel est l’intérêt pour le recruteur de savoir ce que l’on fait le samedi soir.
ce truc de vouloir immiscer toujours plus l’entreprise sans la vie privée de la personne, est ce vraiment un gage pour le recruté de compromis au sein d’une boite?
Sérieusement?
Les mecs racontent leurs vies, friment avec leurs cuites et après ils se plaignent qu’on puisse trouver les traces de leurs exploits. Oh les mecs (et les nanas) assumez !
Je dirais que les fautes d’orthographe ont encore plus d’importance en français, d’autant qu’il est bien plus difficile de ne pas en faire qu’en anglais.
En ce qui concerne le samedi soir, on peut se demander « quel est l’intérêt pour le recruteur de savoir ce que l’on fait ». On peut aussi se demander quel est l’intérêt de le raconter en broadcast – c’est peut-être ce trait de personnalité qui les interesse les recruteurs justement.
Et bien entendu, les commentaires faits sur ce site font également partie de l’exploration « sociale » des candidats.