Petits dessins pour grandes causes : la « BD girly » s’engage

Mi-novembre 2013, Pénélope Bagieu publie sur son blog une note sur les dangers du chalutage profond, issue d’une conférence TEDxParis à laquelle elle avait assisté quelques semaines auparavant. La BD devient virale et fait le tour des réseaux sociaux, on vous en avait parlé. En quelques jours, la pétition associée à la démarche, visible sur le site de l’association Bloom, qui jusque-là n’avait recueilli que 27 000 signatures, dépasse les 600 000. Elle en est aujourd’hui à 845 000.

Ce n’est pas la première fois que des artistes de BD s’engagent pour une belle cause. Ce qui peut paraître plus étonnant c’est qu’une dessinatrice estampillée (souvent contre son gré)  « girly » le fasse.

Hier c’est Diglee qui publiait sur son blog un post sur le harcèlement de rue, déjà partagé plus de 5 000 fois.

Comme dans les autres posts, le sujet est certes assez féminin (même si les hommes devraient s’informer, notamment sur la conduite à adopter face à ce genre de situation) et les personnages toujours lookés, mais le ton est cette fois-ci beaucoup plus revendicatif.

La BD pour filles devient plus mature, sort du carcan dans lequel elle s’était (ou on l’avait) enfermée. Et c’est très bien de briser le moule ! De sortir des clichés de la trentenaire écervelée et dépensière décriés par les puristes. Le terme même de « girly » va peut-être même finir par disparaître de lui-même.

On attend la suite avec impatience.

_{Copyright : Pénélope Bagieu, Diglee.
Sources : Le Monde, Pénélope Bagieu, Bloom, Diglee.}