Kézako ? La définition de freemium.

On connaît « free », on connaît « premium », il faut aussi compter avec « freemium » : un concept qui a fait son apparition il y a quelques années déjà mais qui explose vraiment depuis l’avènement des mobiles et des applications.

« Free », c’est de l’anglais, cela signifie au choix, « libre » ou « gratuit ». Jusqu’ici c’est facile.
« Premium », du latin « praemium », veut dire « récompense », « butin », « avantage ». Dans le langage courant, on parle souvent d’offre premium qui présente toutes les options possibles (payantes), par opposition à une offre standard qui propose moins d’avantages ou de services pour un coût moindre voire nul.
Donc le mot-valise « freemium » serait une offre gratuite haut de gamme ? Ça paraît louche. Vous avez raison.

C’est un petit peu plus compliqué que cela. Il s’agit plutôt de combiner une offre gratuite restrictive et une offre payante haut de gamme dans un même modèle économique. En gros, on vous propose quelque chose de gratuit qui est bien mais pas top (pas toutes les fonctionnalités, usage limité dans le temps, etc.), vous devenez accro à ce produit/service… et si vous voulez la version toutes options, eh bien c’est simple, il faut payer.

Vous avez certainement téléchargé Candy Crush ! C’est gratuit, c’est sympa, on joue partout, tout le temps… Mais on est limité par le nombre de « vies » : on doit attendre qu’elles se rechargent… Et dans un monde où la patience n’est plus une vertu… Eh bien on achète un « pack de vies », et puis un autre, un troisième… C’est ça un modèle « freemium » ! Le but est que vous saisissiez la valeur ajoutée de l’offre payante par rapport à l’offre gratuite… Et que vous succombiez !

Ça marche pour les journaux en ligne, les sites de streaming musical, les applis, les jeux, les logiciels, etc. Vous connaissiez sûrement le principe, peut-être le mot, voici la mise au point !

_{Sources : Larousse, Gaffiot, Wikipedia.
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