Les 10 métiers qui vont disparaître

Une très belle analyse du cabinet de conseil Asteres nous donne les 10 métiers qui ne passeront pas les années qui viennent.

« En 1766, un nouveau métier naît à Paris, allumeur de réverbères. Un siècle plus tard, l’électricité est apparue, le métier n’existe plus et les rues s’éclairent seules. L’histoire économique est constituée de vagues discontinues d’innovations technologiques qui créent nouveaux marchés, croissance et emplois tout en détruisant d’anciennes activités. C’est la « destruction créatrice », concept avancé par l’économiste autrichien du début du XXe siècle, Joseph Schumpeter.

En 2014, le monde n’a jamais porté autant de chercheurs. Les inventions tombent et les entrepreneurs prennent le relais pour en faire des innovations, créant, détruisant. Drones, robots, pilotes automatiques, imprimantes 3D : le monde est en mutation et ces innovations vont créer des emplois et des marchés. Par ailleurs, des activités souffrent, des métiers disparaissent ou se transforment. Nous en avons arbitrairement sélectionnés dix qui pourraient prochainement mourir sur l’impitoyable champ de l’innovation.

La stratégie à adopter est simple. Les pouvoirs publics doivent assumer la destruction en favorisant la formation continue. Les entreprises doivent se saisir des nouveautés pour en faire des leviers de croissance. L’économie mute, aux acteurs de suivre.

1.   Chauffeur de taxi

A la chaise à porteur a succédé le fiacre puis au fiacre le taxi. Mythifiés dans l’inconscient national par l’épisode guerrier des taxis de la Marne et connus de tous les jeunes enfants grâce au héros Oui-oui, les chauffeurs de taxi voient aujourd’hui leur avenir menacé par une innovation considérable : la voiture sans chauffeur. En plein lobbying contre les véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC), les taxis français semblent bien se tromper de cible.

Mercedes, BMW, Volvo, Volkswagen, Ford développent leurs modèles, la Google Car a déjà parcouru 480 000 kilomètres toute seule et Nissan veut commercialiser son premier véhicule autonome d’ici 2020. Moins d’embouteillages, une conduite plus écologique, moins d’accidents : les espoirs sont multiples. Les chauffeurs professionnels, eux, doivent se réinventer. Les voituriers aussi : Valeo a créé un voiturier automatique qui cherche une place et se gare tout seul.

2.   Moniteur d’auto-école

Les voitures sans chauffeurs sont aussi des voitures sans permis. Les moniteurs d’auto-école et les inspecteurs du permis vont donc voir leur clientèle s’étioler. D’après les lointaines prévisions, le parc automobile serait entièrement autonome en 2050.

A cet horizon, le petit permis rose sera devenu un objet de collection, tout comme les radars, les éthylotests et les campagnes de prévention routière.

3.   Traducteur

Les traducteurs ont largement profité des technologies de l’information et des communications… »

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