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Pas content de ton job ? Chez Amazon, prends l’oseille et tire-toi !
On vous en parlait en 2011, la société de vente de chaussures en ligne Zappos, aujourd’hui détenue par Amazon, offrait 2 000 dollars à toute personne qui décidait de partir avant la fin de sa période d’essai. L’idée était de ne garder que les gens vraiment motivés et pas ceux qui participaient à la formation uniquement pour repartir avec le chèque à 3 zéros.
Aujourd’hui, la maison mère, Amazon donc, propose le même montant… Mais cette fois-ci pour les personnes démotivées ou mécontentes qui, déjà embauchées, souhaitent partir de l’entreprise. Une sorte de rupture conventionnelle à l’américaine…
L’entreprise, épinglée en France pour ses conditions de travail difficiles après notamment l’enquête d’un journaliste qui s’est fait embaucher dans un entrepôt incognito et a sorti un livre sur son expérience « En Amazonie », souhaite changer son image…
Pas sûr que la nouvelle soit bien perçue en France, où cela peut ressembler à un moyen de se débarrasser des personnes qui se plaignent des conditions de travail sans améliorer ces conditions justement. En revanche, de l’autre côté de l’Atlantique, cette opération « Pay to leave » n’est pas forcément mal vue : cela permet au salarié mécontent de repartir plus serein dans un système américain où la protection du salarié et l’assurance chômage sont ultra libéralisées…
Source : France Info.
Copyright : Le Nouvel Obs.
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Toute peine mérite salaire
Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.
2 commentaires sur “Pas content de ton job ? Chez Amazon, prends l’oseille et tire-toi !”
Pas bien perçu en France ça c’est sûr, avec les emplois trop protégés, les syndicats et les états d’esprits de fonctionnaires qui veulent être payés sans être obligés de travailler en retour… Nous sommes la risée des étrangers.
C’est dommage parce que cette idée de payer pour faire sortir les démotivés est bonne.
Même constat que shanning. Je remarque que les salariés sont plutôt à cheval sur leurs droits et beaucoup plus » cool » avec leurs devoirs. Certes toutes les entreprises n’offrent pas des conditions de travail optimales mais arrêtons de se plaindre et agissons ! Ça nous appartient, nous salariés de faire en sorte que ça le devienne… Nous sommes responsables, nous ne sommes pas des moutons. En France, c’est assez particulier comme attitude, personnellement je le constate dans ma société, la motivation, l’envie, l’engagement de chacun peuvent faire qu’une société se porte bien, en contre partie nous pourrons faire en sorte que les conditions s’améliorent.
C’est un sujet qui me fait réagir !
J’aimerais qu’il y ai une prise de conscience générale, je suis convaincue que chacun a un rôle à jouer !