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81% des entreprises qui ont fait faillite en 2013 n’étaient pas sur internet
Un chiffre qui marque les esprits, j’en veux pour preuve la conférence animée il y a quelques jours devant un parterre de chefs d’entreprise, qui ont, comment dire, frémi lorsque j’ai énoncé cette vérité.
Aujourd’hui, une entreprise, quelle qu’elle soit (y compris dans l’industrie, y compris la TPE du coin de la rue) ne peut plus ne pas se poser la question de sa présence sur internet. Il en va de la pérennité de son activité, comme de sa survie, le chiffre donné par Email-Brokers ci-dessus en est la preuve. La question « que fait-on pour le web ? » est souvent le moyen pour les décideurs de se confronter à de nouveaux usages, de nouvelles offres… Ce qui doit être perçu comme une remise en cause positive, pas une contrainte (voire une peur pour certains).
Bien sûr, il n’est peut-être pas opportun de transformer radicalement l’entreprise (à l’image des Pages Jaunes ou de La Redoute, pour ne citer que 2 exemples connus), mais même lorsque la structure est courte, une présence minimale s’impose.
On me demande souvent quelles sont les premières questions à se poser, les premières actions à mener sans que cela soit chronophage ou dangereux. Je réponds le plus souvent : Quel usage votre site aujourd’hui (corporate, présentation de l’offre, catalogue, e-commerce, etc.) ? Avez-vous exploré toutes les possibilités (partenariats, expérience utilisateurs, référencement, …) ? L’entreprise est-elle présente sur les réseaux sociaux : au moins une page Linkedin ou Viadeo pour le dirigeant ou le Directeur marketing et communication ? Internet est-il déjà utilisé pour la recherche de clients, de fournisseurs, les benchmarks, … ?
J’arrête là car, vous l’avez deviné, la liste est extensible 😉
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3 commentaires sur “81% des entreprises qui ont fait faillite en 2013 n’étaient pas sur internet”
A comparer avec les 64% d’entreprises ayant un site internet (et n’ayant pas à priori fait faillite!). Il faudrait probablement nuancer selon la taille / l’industrie / la région, mais il est évident qu’une stratégie internet est essentielle, qui est beaucoup plus large et commence avant le site. Après, le cas de La Redoute se situe à un niveau plus fondamental, qui est celui de la transformation du business model (modèle d’affaires) en relation avec l’internet – en général, mobile en particulier. Je recommende à ce sujet le livre de Denis Dauchy, enseignant à l’EDHEC : 7 étapes pour un business model solide (2ème édition) – Réinventer la création de valeur.
le web, c,est comme la génération Y, ce sont des phénomènes difficiles à comprendre pour les chefs d’entreprise, donc anxiogènes. Mortifères même peut-être ? ? ?
Merci pour cette alerte, mais quelle est votre source pour cette donnée chiffrée ? Merci !