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Vanity Fair plutôt que Wired ? Les enjeux publicitaires ont décidé

Les éditions américaines Condé Nast ont hésité entre ces 2 stars de la presse magazine (pas longtemps apparemment) et ont sacrifié la bible des technophiles Wired plutôt que le leader historique (qui a déjà 100 ans) de la presse féminine haut de gamme. Est donc arrivé dans les kiosques…

Les éditions américaines Condé Nast ont hésité entre ces 2 stars de la presse magazine (pas longtemps apparemment) et ont sacrifié la bible des technophiles Wired plutôt que le leader historique (qui a déjà 100 ans) de la presse féminine haut de gamme.

Est donc arrivé dans les kiosques le numéro 1 de la version française de Vanity Fair qui devrait (sur un segment qui reste celui qui résiste le mieux à la crise) le mieux s’autofinancer. Pour amortir les 15 millions d’euros investis sur 3 ans, Condé Nast compte sur la publicité : Vanity Fair garde en effet un mode de financement très classique avec 70% de recettes publicitaires. Ce qui donne sur ce premier numéro 93 pages de pub sur 268.
Gageons que le budget alloué au lancement, dont 5 millions pour les campagnes, le site internet, l’appli ipad (payante) et Michel Denisot en Directeur de la rédaction sont autant de bons points pour faire réussir Vanity Fair en France. Et il faudra bien tout ça pour atteindre les 100 000 ex. nécessaires… en attendant que débarque la version française du concurrent Harper’s Bazaar.

 

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