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Quitte à recruter, achetons donc l’équipe complète
Pratique courante aux Etats-Unis, il est parfois plus simple d’acheter directement une petite société plutôt que de débaucher un à un des membres prometteurs. C’est ce que vient de faire Facebook en s’appropriant la start-up new-yorkaise Storylane, et ses 5 collaborateurs.
En France, l’acquire (acquisition pour récupérer l’équipe) est plus discret, il est vrai que la loi encadre de façon précise les actes pouvant être assimilés à de la concurrence déloyale (on se souvient de l’histoire Publicis / TBWA en 2006). Il faut dire aussi qu’on entend souvent dire les acheteurs potentiels qu’ils sont plus intéressés par le fichier clients que les compétences de l’équipe.
Pourtant, personne ne met plus en doute que la valorisation d’une entreprise passe par ses hommes n’est-ce pas ?
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Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.
2 commentaires sur “Quitte à recruter, achetons donc l’équipe complète”
Oui, ça s'appelle du débauchage. En 2006 (alors que ça s'était passé en 2004) l'affaire avait fait grand bruit puisque c'est ainsi qu'Olivier Altmann est arrivé chez Publicis
Attention, le terme exact à employer est "acqui-hiring" ou "acqui-hire". Pratique intéressante en tout cas, à voir si le tissu des startups françaises sera propice à ce type de rachat.