Le Magazine
Tendances 2013 : du web, du vert et de la fatigue
Quelles innovations vont marquer 2013 ? Non, on ne va pas jouer les voyants (quoique, paraît que ça rapporte pas mal ;-)), on vous rassure de suite. Face aux articles qui fleurissent en ce début d’année sur les tendances à venir dans le high-tech, le marketing et l’emploi, on vous a préparé un petit florilège.
– Terminées les CB ? En 2013, on paie grâce à son mobile. Les marques s’y sont déjà mises. Comme McDo qui expérimente grâce à une application la commande et le règlement via Smartphone et Paypal. Ce dernier mise d’ailleurs sur la fusion du paiement, des programmes de fidélité et des coupons au sein d’un porte-monnaie électronique dans le Cloud.
– Côté couleur, c’est le vert émeraude qui l’emporte, des coques d’IPhone aux voitures, en passant par la cosmétique et les vêtements. C’est en tout cas ce qu’a décrété Pantone, spécialisée dans les nuanciers de couleurs aux industries du design et de la cosmétique. Le vert émeraude symbolisant la clairvoyance et la prospérité.
– Sur le web, on va adorer l’Internet des objets qui continue sur sa lancée, comme annoncée par Le Web 12’ (on vous en parlait ici), avec en figure la super maison connectée, mais aussi la voiture Google… En 2020, 50 milliards d’objets seront connectés à Internet.
– En e-commerce, place au web to store. Autrement dit : convaincre les internautes d’un site de vente en ligne de se déplacer en magasin. C’est le click and collect (déjà appliqué notamment par la Fnac et qui permet de savoir si son produit culturel est en stock et dans quel magasin).
– La fatigue. D’après l’agence Havas worldwide : « La fatigue s’installe. La fatigue (sous toutes ses formes) est ultra-tendance. Quand on reviendra sur l’histoire de l’année 2013, cela sera peut-être l’année où la fatigue a pris racine et où nous sommes tous revenus à une approche binaire de la vie, sans soupapes de sécurité parce qu’il n’est question que de survivre ou de redémarrer ».
– Question boulot, si vous n’êtes pas trop fatigué pour lire la suite : on va privilégier la création toujours (avec un intérêt de plus en plus grand pour l’expérience utilisateurs), la mobilité (qui favorisera d’ailleurs peut-être le web mobile aux applis) et le Big data, autrement dit la collecte, l’analyse et l’extraction de données, condition sine qua non de la bonne connaissance client.
Vous avez vu d’autres tendances qui vous paraissent importantes ?
Sources : JDN, Les Echos, étude Havas worldwide.
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Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.
3 commentaires sur “Tendances 2013 : du web, du vert et de la fatigue”
Une autre tendance (Web, marketing, mais aussi recrutement/emploi) – très liée à la mobilité et au big data – qui devrait très certainement poursuivre sa montée en puissance, c'est aussi le social : comment je touche ma cible sur les réseaux sociaux ? Comment j'exploite les données déstructurées issues des conversations, des échanges, en données rationnelles et exploitables.
Autre tendance, liée aux réseaux, mais pas seulement : la sacrosainte question de la monétisation qui touche aussi tout l'univers des médias et des sites de services en tout genre. Sans doute verrons-nous de belles initiatives en 2013 sur ce dernier sujet.
le social, le social, le social ! ce n'est plus une tendance c'est un fait acquis non ?
Ce qui n'est pas le cas du contenu, qui a toujours existé, mais qui prend dorénavant ses vraies lettres de noblesse.
Acquis en matière d'usage, oui ; sur la question du business, je ne suis pas sûr. Je n'ai pas l'impression que l'on ait trouvé le(s) modèle(s) économique(s) qui fonctionnent : dans le recrutement, on y est, mais on se rend compte que les sites emploi demeurent plus efficaces (voir les nombreuses études/enquêtes sur le sujet). On ne sait toujours pas, non plus, comment tirer parti de l'activité des usagers (commentaires, publications, etc.) de façon rationnelle et automatisée, pour interpréter, faire parler ces données (on commence à voir des rapprochements entre LinkedIn ou Viadeo et les éditeurs de logiciels RH sur ce sujet).
En matière de rentabilité économique, on investit, on tente, on expérimente, de la voix même des entreprises qui se sont lancées, mais de là à dégager et prouver un retour sur investissement, il reste un pas à franchir. Les éditeurs eux-mêmes (Facebook, Google +, Twitter) peinent à trouver un modèle économique rentable. Il suffit de regarder l'introduction en bourse à moitié ratée de Facebook, le tollé d'Instagram qui a, l'espace d'un instant, laissé entendre qu'il pourrait utiliser commercialement, sans compensation aucune, les photos de ses utilisateurs, avant de faire machine arrière, etc. les exemples sont légion. Donc ce n'est, à mon sens, pas du tout acquis. Tant qu'il n'y aura pas un business modèle efficace, une vraie rentabilité, une monétisation effective, les réseaux sociaux resteront une tendance, susceptible de s'écrouler ou de muter à à tout instant (cf. le montée, puis la chute de myspace)…