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La data est sexy, alors on est datasexuel ?
Oubliés le Métrosexuel, David Beckham et consorts, voici maintenant le Datasexuel. Mais qu’est-ce que c’est que cette bête là comme dirait ma grand-mère ? Bah, pour vous faire un résumé, c’est le nouveau sociotype : pas forcément très beau, pas très riche, n’a pas de grosse voiture mais a un gros Klout (comprenez le score de présence et d’influence en ligne) et c’est bien ça qui le rend sexy.
Le phénomène de plus en plus grandissant a été mis à jour (ou à nu, c’est selon) par le Consultant Américain Dominic Basulto qui, dans son article « Meet the Urban Datasusual », décrivait ce geek comme l’équivalent numérique du désormais incontournable Métrosexuel.
Cet obsédé de la data (la donnée, vous l’avez compris), toujours connecté, affiche sans vergogne ses chiffres, ses scores, ses exploits online, et surtout utilise tous les outils à sa portée pour les faire connaître : mobile, tablettes, web… Rien ne lui résiste pour assouvir son désir non dissimulé d’exhibition virtuelle. En cela les nouvelles formes de diffusion d’infos en tous genres tels Tweetpic, Foursquare, Runkeeper… contribuent largement à construire ces égo (assumés) parfois sans commune mesure avec le réel !
Et tout y passe : son nombre de followers sur Twitter, d’amis sur Facebook, le contrôle de son poids, le traçage en temps réel de sa journée au cm près, ses humeurs, ses kilomètres parcourus à pieds à vélo à métro (tant qu’on y est) et allez, soyons fous, sa collection de petits chats en porcelaine.
C’est un mouvement sociologique qui met en lumière non seulement la dépendance au web mais aussi le narcissisme qu’internet engendre : caché derrière un écran, on expose dans les moindres détails sa vie à qui veut la voir (et parfois même aussi à ceux qui ne veulent pas !) « Je suis moi le nombril du monde, regardez-moi, j’adore ça »
Je finis sur une citation de Hal Varian, Chief Economist de Google qui a piqué au vif l’observatrice du monde de l’emploi que je suis :
« Le job le plus sexy des 10 prochaines années sera celui de statisticien »… Peut-être peut-on transformer un datasexuel en statisticien ? si c’est ton cas, ajoute notre mail dans ta BDD, tu nous intéresses !
Sources : GQ, Slate, Actu.net
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5 commentaires sur “La data est sexy, alors on est datasexuel ?”
comme quoi la taille compte 🙂
@eleaee team: et vous quel est donc votre klout ?
@Voila, Julien tout est histoire de taille… nous c'est 53 🙂 on est dans la moyenne !!
Le klout est un indicateur comme un autre. Essentiellement basé sur le nombre de liens sur les réseaux sociaux, en outre les fans et le nb de twitts, ça montre juste le temps passé sur les réseaux sociaux.
Je profite de cette remarque pour vous dire que votre datasexuel, là, il fait peur ! Mais je vois bien : genre beau parleur sur site de rencontre et vieux beau une fois assis en face de vous ;-))
@Valérie : détrompez-vous, on ne balancera pas cette fois, (pas tous les jours non plus ;-)), mais sachez qu'on en connait et qu'on en côtoie tous les jours nous des datasexuels, et nombre d'entre eux sont loin d'être vieux !!!
🙂 quel beau klout vous avez là!
j'affiche un 51. pas de quoi se prendre pour un rocco de la data 😀
je dirai que tout N'EST PAS histoire de taille, c'est un peu réducteur, mais comme le dit valérie c'est un indice. on peux citer naymz pour la réputation ou peer index pour l'influence aussi, que vous connaissez probablement.
question : Comment drague/intérresse t'on un datasexuel ayant un plus gros klout que le sien…?
@valerie,
PS : cela pourrai etre pire : un vieux beaubeau parleur extrêmement influent en matière de chat en porcelaine… 🙂