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Le m-commerce : effet pschitt ou réel potentiel ?
Acheter depuis son mobile sa nouvelle paire de chaussures en solde ? C’est désormais possible, et même tendance. Ce marché en croissance a drainé pas moins de 500 millions d’euros en 2010.
Néanmoins, en France, le « mobi-acheteur » est plutôt en phase « test » : ils sont 3,3 millions de consommateurs à avoir déjà fait des achats à partir de leur mobile sur 16 millions de mobinautes. Parmi les m-acheteurs, on retrouve principalement les CSP + (cadres) et les jeunes.
Les billets de train, d’avion ou les réservations d’hôtel sont les achats les plus courants. Viennent ensuite les produits culturels et textiles.
Le m-commerce tente une percée timide sur le territoire français, mais prometteuse selon une étude xerfi. Le cabinet d’étude prévoit en effet un marché de 13 milliards d’euros d’ici 2015.
Si l’on ne doute pas du potentiel du m-commerce, pour l’instant les utilisateurs n’y ont recours qu’en cas d’absence de connexion fixe et uniquement sur certains types de produits comme les applis, la musique, les voyages…
En résumé c’est un palliatif à l’absence de canaux d’achat classiques pour beaucoup d’utilisateurs. Et le développement de l’accessibilité à des connexions internet, clés 3G, netbook… pourrait bien freiner la tendance de l’achat par le mobile.
Le m-commerce mérite-t-il cet engouement médiatique ? Il n’est pas vraiment encore ancré dans nos comportements d’achat et acheter des produits du quotidien sur un écran de quelques pouces, c’est un peu inconfortable, non ?
Et vous avez-vous déjà tenté l’expérience d’achat sur mobile ? si oui, pour quel type de produit ?
Sources : le JDN, Xerfi, L’entreprise
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2 commentaires sur “Le m-commerce : effet pschitt ou réel potentiel ?”
je suis assez d'accord, par ordre de priorité je favoriserais une connexion classique pour ce qui est mes achats sur la toile !
Le m-commerce est annoncé et attendu depuis trop longtemps pour qu'il puisse un jour satisfaire les attentes et les espoirs qu'il a pu susciter. Par contre les achats réalisés à partir de tablettes (tablet-commerce ? 😉 vont inévitablement booster les ventes en ligne et augmenter le panier moyen, car l'Expérience Utilisateur est sans conteste bien meilleure sur une tablette que sur un smartphone. Et pour la majorité des produits (autres que livres, vidéo ou musique) il faut bien plus qu'une ligne de texte, et qu'une diagonale de 9,3 cm maxi, pour convaincre un acheteur de dépenser plus de 9,99€.
Les statistiques des sites e-marchands en attestent : la part des visites via tablettes progresse à raison de +20% par mois, quand la part des visites via smartphones est déjà en stagnation.
Le m-commerce était l'affaire de "earlier adopters", mais le… tablet-commerce est dores et déjà un canal grand public.
En conclusion : il n'y a plus qu'à classer les tablettes parmi les supports mobiles et l'affaire est faite 😉