Quora : une future success story à la Facebook ?

Ca trotte dans l’air depuis un petit moment, les passionnés de Social Média qui nous entourent en parlent déjà beaucoup : il y aurait un nouveau venu dans le cercle restreint des réseaux sociaux à fort potentiel. Son nom, vous l’aurez peut-être déjà deviné : Quora.

Pour les non-avertis on vous fait le petit tour du propriétaire : sur le modèle de Yahoo Answers, les internautes posent une question (sur des thèmes de culture générale) à laquelle peuvent répondre tous les membres. L’idée est de proposer un lieu vivant et dynamique d’échange de connaissances qui tirerait sa force du nombre d’inscrits et donc de « connaisseurs » potentiels. Un bon complément à Wikipédia en somme.

Oui mais alors pourquoi Quora et pas un autre ? L’idée n’est pas nouvelle et le service de Yahoo a lui aussi connu un engouement certain avant de s’essouffler. Alors j’ai testé pendant quelques jours, histoire de voir si moi aussi je pouvais devenir addict.

Le premier point fort est la parfaite intégration avec Facebook et Twitter. L’échange d’informations est transparent et vous pouvez aisément transmettre vos publications sur vos différents comptes. Les gestions des différents services de messagerie (ici Gmail) est elle aussi extrêmement simple.

Mais le plus gros atout de Quora est sans aucun doute la qualité des interventions. J’ai sélectionné quelques thèmes qui m’intéressent (musique classique, star wars, théâtre etc.) et regardé au fil des jours ce qui s’y disait. Les questions sont souvent pertinentes et les réponses loin d’être idiotes. L’abondance des thèmes permet de bien cibler les fils que l’on souhaite suivre et ainsi de n’avoir que des publications liées à ses centres d’intérêt. Très franchement c’est une bonne surprise. On peut par contre se demander si la bonne qualité des échanges n’est pas dépendante du faible nombre de membres actuellement inscrits (les « early adopters » son souvent des passionnés).

Cependant je n’ai pas été totalement convaincu par le concept : Quora c’est un peu un forum géant où l’on peu aborder tous les sujets qui nous passionnent. Et comme pour les forums justement, c’est une activité extrêmement chronophage qui risque de tourner avec quelques personnes très présentes et ainsi laisser de côté la majorité des internautes, plus consommateurs que producteurs d’infos ou tout simplement plus pressés. L’avenir tranchera, assurément.