Un salarié sur 3 seulement trouve son bureau « motivant »

La motivation au travail, vous savez que c’est un sujet qui nous passionne. On a donc lu avec un très grand intérêt le résultat d’une étude récente qui nous annonce que 33% (seulement !) des salariés estiment que leur environnement de travail est propice à la performance économique de leur entreprise !
Et les autres alors ?

Et bien les autres, ils travaillent dans des cages à poule (oui, ça s’est vu, par exemple en agence de publicité, lorsqu’on voit des casiers individuels certes, avec une fenêtre certes, mais un espace réduit à 6 ou 7 m2, tellement étroit qu’on dirait la pub pour l’Abbé Pierre). Ou bien dans des grands espaces mais avec un ratio homme au mètre carré qui rappelle vaguement ma marque préférée de maquereaux au vin blanc bien rangés dans leur boîte (tiens, comme le bureau d’une de mes copines chez un très très grand de la cosmétique). Ou enfin un bureau fixe oui, mais qu’on partage avec les autres nomades qui viennent s’y poser un moment durant la semaine (là encore, on ne citera pas mais là encore il s’agit de sociétés très connues).

Aujourd’hui, les salariés ont de plus en plus d’attentes (qu’est-ce qu’ils sont exigeants ces salariés ;-)) concernant leur lieu de travail. Il semble nécessaire qu’il y ait un minimum d’espace vital et personnel pour chacun.
Cela passe par un bureau tout d’abord, c’est à dire une surface de travail où on peut poser plusieurs dossiers en même temps (idéalement un bureau plus une desserte), un téléphone fixe en plus d’un téléphone portable, un ordinateur individuel, des fournitures de bureau à volonté (ne riez pas, parfois c’est un vrai parcours du combattant pour obtenir le feutre avec la couleur qui va bien)… et une poubelle à soi.

Ah la la, par où ça passe le confort de travail, et donc la performance de l’entreprise !
C’est le sondage qui le dit : « les entreprise sont perçues par près de trois salariés sur quatre comme peu innovantes dans l’organisation des espaces de travail et deux sur trois considèrent que leur employeur n’est pas sensible au stress qu’ils peuvent engendrer. »
En voilà du boulot pour les architectes d’intérieur. Et oui, on veut tous des bureaux comme chez Google (ci-dessous ceux de Zurich)

Sources : Opinion Way (2225 salariés interrogés), Le Figaro