Le Magazine
Réseaux sociaux et compétitivité, le colloque du numérique
L’intervention d’hier, très dense, était très constructive. En tout cas les retours ont été très positifs, même si nous avons manqué un peu de temps pour les questions-réponses.
Dominique Cardon, le célèbre sociologue, nous expliqua les notions de « clair-obscur » (identité narrative : les réseaux sociaux où on se protège, ex. Skyblog) ou de « phare » (identité agissante : les réseaux sociaux où on se montre, ex. Myspace, Viadeo…). Ont été aussi évoqués les concepts de continuité temporelle, capital social par le numérique (bounding), segmentation, surveillance, sous-veillance…
Pierre Bizollon (Linkingbrand) détailla ensuite les clefs nécessaires à une entreprise pour optimiser sa stratégie internet, et Alain Garnier (Jamespot) présenta le concept de son réseau social d’entreprise.
Enfin, je suis intervenue en tant que chasseuse de têtes spécialisée pour évoquer les changements qu’induisent les nouvelles technologies dans nos vies, nos façons de travailler, mais aussi de chercher ou pourvoir des emplois. La présentation est ici :
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Les fiches métiers
Je dépose mon CV
Toute peine mérite salaire
Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.
3 commentaires sur “Réseaux sociaux et compétitivité, le colloque du numérique”
appétissant comme programme, mais on reste un peu sur sa faim. Sur la ligne CV vidéo, CV anonyme et intégration des générations Y, est-ce que ça veut dire que ça marche bien ou bien que vous estimez que ça ne fonctionne pas ?
Merci pour ces informations intéressantes ! Bon weekend !
Bonne question Michel. Voilà mon avis personnel :
Effectivement, je crois que le CV vidéo (malgré le grand raffut médiatique qui l’entoure), ne marche pas : peu de candidats, besoin de maîtriser son image autant que la technique, prise de risque énorme (même si le ridicule ne tue pas, oui on sait), les recruteurs n’ont pas le temps, etc.
Le CV anonyme, avec un autre chemin qui commence à durer puisqu’on en est juste à le tester, arrive au même résultat négatif. Pertinent dans la volonté (l’idée est bonne c’est sûr) mais pas en adéquation aux besoins des RH qui freinent quant à son usage. Trop tôt peut-être ?
Quant à l’intégration des générations Y en entreprise, alors là, c’est le grand défi du moment. Les entreprises commencent juste à se rendre que tous nos jeunes sont différents de la génération de baby-boomers, alors de là à les traiter différemment, il est clair que le pas n’est pas franchi. Et pour cause : chez les "anciens", c’est un vrai phénomène de peur qui prévaut.