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ça bouge dans le recrutement par affinités

Le recrutement par affinités ? Kesako ? Tout simplement une méthode de recrutement…

Le recrutement par affinités ? Kesako ?
Tout simplement une méthode de recrutement qui met en valeur les affinités entre un futur salarié et l’entreprise.

Exemples ?
– Le recrutement par simulation, dont nous avons déjà parlé, notamment avec Mac Do qui teste les aptitudes des candidats à l’accueil ou au service en situation réelle.
– Le travail prôné chez Elaee sur la bonne compréhension des valeurs et des enjeux de l’entreprise, que nous analysons à partir du vécu et des dires (et aussi des non-dits, on en reparlera bientôt parce qu’il y a des anecdotes rigolotes à ce sujet) du dirigeant pour lequel on recrute. L’objectif étant de mettre en adéquation les priorités des candidats rencontrés, que ce soit en termes d’attentes, de personnalité ou d’environnement professionnel.
– Ou encore le département RH & Management de Publicis Consultants qui vient de lancer une offre nommée Job-ring et qui consiste en 3 cercles d’affinités, autrement dit : la culture (d’entreprise donc), la compétence et la personnalité. Le process utilise un « parcours auto-qualifiant dans la sphère des réseaux sociaux ».

Que des bons exemples où le sacro-saint CV (et le passé du candidat) est remplacé par la prise en compte de la « valeur » elle-même de l’individu.

4 commentaires sur “ça bouge dans le recrutement par affinités”

Josy dit :

Si on arrive réellement à faire comprendre l’intérêt de "travailler" sur l’environnement professionnel, ce sera vraiement un grand pas de franchi. Parole de recruteur. Maintenant, est-ce qu’il n’y a pas une énorme différence entre les PME et les grands groupes quant à la prise en compte de cette nouvelle façon de voir ?

Delphine dit :

Les entreprises se rendent de plus en plus compte de l’intérêt d’avoir un candidat qui s’adaptera facilement à l’entreprise et surtout à l’équipe de travail. L’intérêt est réciproque pour l’entreprise et le candidat. Espérons que le Job-ring se démocratise!

Claire Romanet dit :

Bonne question Josy. Effectivement, on peut se rendre compte aujourd’hui (mais les choses vont évoluer) que plus la taille de l’entreprise est réduite, plus cette valeur "culture d’entreprise" est forte et plus on parle "d’humain".

Ceci dit, les grands groupes ont des services RH de plus en plus étoffés au sein desquels les consultants sont convaincus de l’intérêt du recrutement prenant en compte les personnalités et capacités d’adaptation. Et ils relaient au sein de leurs directions.

De toute manière, dans la mesure où la vie professionnelle est de plus en plus imbriquée avec la vie personnelle, ce changement est inéluctable.

Nicolas dit :

Bonjour, je suis étudiant en licence pro RH et j’ai récemment fait un rapport sur les nouvelles méthodes de recrutement, et malheureusement j’ai pu constater que nombre de processus de recrutement sont réservé soit aux grands groupes, soit il s’agit plus de communication que de véritable recrutement.

De plus, le temps de pénétration des nouvelles méthodes de recrutement est particulièrement long en France, contrairement aux pays anglo-saxons où la culture de l’humain est plus développée. On peut d’ailleurs se rendre compte de cela en analysant le taux d’utilisation de la graphologie en France, qui reste le dernier pays europée à avoir recours à cette méthode dans une majorité d’entreprises.

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