Le Magazine
Sauvez des mots avec le site "save the words"
Vous avez peut-être déjà adopté un arbre ou une étoile, voilà qu’on vous propose maintenant d’adopter des mots.
Le site « save the words », en plus d’être très sympa à parcourir (beau travail en full-flash, choix immense de typos, originalité sonore puisque chaque mot vous interpelle lorsque vous glissez dessus), est un concept intéressant puisqu’il s’agit de ne pas abandonner les centaines de mots qui, chaque année, passent à trappe dans les dicos ou disparaissent de l’usage courant.
Comment ça se passe ? Une fois sur Save the Words vous choisissez un des mots, visualisez la définition, ne ratez pas l’exemple qui est toujours plutôt rigolo, et vous vous engagez à en faire usage pour le sauver. Belle idée lancée par la marque Oxford, qui fait le tour actuellement des concepteurs rédacteurs, journalistes et autres professionnels de la création de noms.
Sources : Libération, CB news
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Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.
5 commentaires sur “Sauvez des mots avec le site "save the words"”
Bonjour Claire,
Bon, ben, c’est fait, j’ai adopté un petit "LATIBULE" qui est un endroit caché mais il n’est plus un endroit caché si quelqu’un le connaît!
Par contre, je ne vois pas le tien 😉
Pour ma part, j’ai adopté le mot "divinipotent", au cas où avoir de forts pouvoirs divinatoires me servirait dans mon job. J’ai hésité pour commander le T-shirt.
C’est une bonne idée mais pas réellement nouvelle : Bernard Pivot l’avait déjà eue il y a deux ou trois ans avec un petit livre sympa : "100 mots à sauver". J’avais choisi pour ma part "fesse-mathieu" et je maintiens ! Mais pour le T shirt, je vais encore réfléchir un peu…
Me voilà de mon côté en charge de "Essomenic" qui signifie montrer les choses comme elles seront dans le futur. Ca peut toujours servir.
Sauvons les mots de l’extinction massive avec Oxford !
Nos parents, nos grands-parents n’en finissent plus de se lamenter de notre pitoyable vocabulaire. D’après nos aïeuls, les nouvelles générations ne savent pour ainsi dire ni parler, ni écrire (ce n’est pas le langage SMS se démocratisant qui…