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La génération Y et le travail
La Génération Y comprend les enfants nés entre 1978 et 1994 (traduisons : entre 14 et 31 ans en 2008) et représenterait 13 millions de personnes en France.
Ce sont des jeunes actifs qui savent ce qu’ils veulent.
Indépendants, hédonistes et curieux des autres, ils sont aussi moins racistes et moins fumeurs que leurs prédécesseurs.
En terme de travail surtout, ils se caractérisent car ils ont des valeurs fort différentes de celles de leurs parents.
En effet, ce n’est pas leur priorité (voir billet Aimer mon job, t’es fou ou quoi ?) : ils ne veulent pas des heures supplémentaires, comptabilisent soigneusement les congés et il est hors de question pour eux de sacrifier un week-end pour leur entreprise.
La génération X (la précédente donc) est née avec l’informatique. La Y, elle, est familière du web 2.0. En découle une forte propension au travail communautaire car elle parle collaboration, création et partage.
Jacques Attali, dans son ouvrage « L’avenir du travail », Benjamin Chaminade dans le blog dédié à la Génération Y, ou Marianne Dekeyser dans son fameux Les idées qui parlent dissertent longuement sur le sujet. Ces derniers nous donnent de nombreuses pistes bien documentées pour réfléchir à ce que seront les RH de demain, à l’aulne de ces changements comportementaux.
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Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.
3 commentaires sur “La génération Y et le travail”
Excellente Année 2008 à Elaee ! Ne changez rien et gardez votre regard décalé !
Bonjour Claire,
Tout d’abord merci pour votre blog, je le visite régulièrement et j’apprécie beaucoup vos analyses. Mais là, je n’ai pas pu m’empêcher de bondir.
Ce n’est pas la première fois que j’entends cette théorie ; née en 83, je suis en plein "génération Y".
Mais quand je regarde autour de moi, je vois surtout des jeunes travailleurs qui ne demandent rien de plus que des conditions de travail "humaines" et une paye à peu près honnête. Pas de problème pour les heures sup’… si seulement elles pouvaient être payées ou récupérées !
Bref, sérieusement, cette fameuse "génération X" qui nous précède est-elle vraiment composée de bourreaux de travail, prêts à tout accepter avec le sourire en espérant une promotion ?
Ou est-ce que le problème, ce ne serait pas qu’on attend beaucoup plus de nous, en échange de beaucoup moins ?
La génération X est en effet composée de travailleurs qui ont beaucoup donné à leur entreprise.
Souvent trop c’est vrai car certains ont sacrifié vie personnelle et vie sociale pour se rendre compte à l’heure de la retraite que cela n’était pas équilibré. Et oui, les heures sup’ réalisées et non payées, ça a beaucoup existé !
C’est d’ailleurs en voyant leurs parents s’éreinter pour peu de reconnaissance en fin de compte que la génération Y a choisi d’autres priorités.
Personnellement, je pense que la vérité est entre les deux. Il n’est pas bon, pour son propre équilibre psychologique de ne s’investir que dans le boulot. Par contre, il est vrai aussi (et les recruteurs que nous sommes le voient chaque jour) qu’il est déplorable que beaucoup de jeunes de la génération Y considèrent que le travail est un dû et non un droit.