Le Magazine
Le TGV équipé en wi-fi (si c’est possible !)
Certes, l’accroche des campagnes actuelles n’est plus «si, c’est possible» mais «des idées d’avance» (mais ça le faisait moins pour le titre non ?).
Certes, il s’agit pour l’instant de mises en place uniquement sur le TGV Est.
Certes, les tests commencent aujourd’hui. Les TGV, c’est-à-dire 400 rames, devant être au fur et à mesure équipés.
Certes, c’est d’abord un système de bornes wifi permettant d’accéder à un serveur embarqué dans le train (avec contenu accessible par portail : jeux, actualités, géolocalisation du train, etc.).
Certes, la SNCF n’a pas encore trouvé le modèle économique (ah zut, va falloir payer, tiens donc, voir billet A la recherche du business model de reve). Pour les 3 mois à venir, c’est gratuit.
Certes, c’est ensuite un véritable accès à internet qui est prévu, par le biais d’une connexion par satellite à 2 Mbit/s et des antennes-relais installées sur le toit des trains.
Certes, ça représente 20 M€ de budget recherche pour la SNCF.
Certes (enfin ;-)), tout le réseau des TGV français devrait être équipé en… 2010.
Mais qu’on m’explique (moi qui suis une « grande voyageuse » très souvent en Paris et Lyon), comment va-t’on assurer une liaison fiable alors qu’on ne parvient déjà pas à avoir le réseau téléphonique sur l’ensemble des lignes ?
Est-il est vraiment possible d’être à 320km/h tout en ayant un débit stable ?
Même Mireille Faugère, Directrice des voyageurs France / Europe, qui s’exprimait sur le business model du projet, a l’air d’avoir des doutes : « Mais pour que les gens acceptent de payer, il faut que ça marche »…
Sources : O1.net, CBnews
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8 commentaires sur “Le TGV équipé en wi-fi (si c’est possible !)”
ça c’est bien l’esprit français qui consiste à tout critiquer avant même que les choses existent…..
De quoi s’agit-il : d’un TEST !
ça sert à quoi un TEST ? à tester……et donc à voir ce qui marche et ce qui ne marche pas.
Prise en flagrant délit de pessimisme alors ?
arrrggghh, je ne crois pas néanmoins mais l’avenir nous le dira !
De pessimisme sans doute, d’impatience certainement.
Heureusement que les chercheurs dans le domaine médical ne dézinguent pas leurs hypothèses avant même de les avoir validées ou invalidées….
Renault avait développé une formidable campagne sur le thème "ça ne marchera jamais"…..
Dans le domaine des TIC on ne sait pas toujours où l’on va, mais l’essentiel est de se donner le temps d’y aller.
Je ne voudrais pas avoir l’air d’en rajouter, mais je viens de voir un reportage sur le sujet sur France 2.
( La SNCF est bonne en "Plan Media" )
Apparemmnent tout fonctionne parfaitement, à 320 km/h et sous les tunnels, c’est en tout les cas ce qui ressort des commentaires des utilisateurs.
Tant que c’est gratuit c’est un succès. Ce qu’il faudra suivre c’est le succès de la proposition dès qu’elle sera payante, et là, c’est pas gagné !
En fait des tests ont déjà eu lieu il y a quelques années sur la ligne Pau-Bordeaux-Paris mais la technologie Wi-Fi (mise au point par un constructeur français) n’était pas très au point. Les TGV sont équipés de relais qui se connectent à des bornes au bord de la voie (enfin à l’époque – en 2003 -) c’était ça le principe. C’est donc le deuxième test…
En fait, le débat sur lequel nous devrions nous pencher serait plutôt de savoir si c’est un bien (super, on va pouvoir bosser encore plus efficacement) ou un mal (ah non, encore une avancée technologique chronophage qui nous accroche à notre pc, alors que nous n’avons déjà plus de temps pour rêvasser, imaginer, se poser…) non ?
Effectivement, le bon débat c’est ça – même s’il est un peu générationnel – car la techno, y’en a partout.
Wifi ou pas, Il n’y a rien de plus duraille que de se taper 2 heures d’Easy Jet, coincé entre 2 costauds qui vous filent des coups de coude dans les côtes en vous ignorant et qui font semblant de taper leur compte rendu de visite et de remplir leur templates d’objectifs mensuels !
Les anti tabacs ont gagné. Lançons le mouvement des anti WiFi !
La mauvaise qualité d’une connexion internet est tout de même moins gênante que celle d’une ligne téléphonique. Pourvu qu’on soit pas en mode connecté, les coupures temporaires sont peu gênantes et ca reste utilisable. C’est surement en partant de ce constat que la SNCF a décidé de proposer le service.