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Le salaire variable cet inconnu
Les salaires fixe + variable séduisent les entrepreneurs, notamment par leur aspect motivant et impliquant. Il semble que le nombre de cadres bénéficiant d’une partie variable a largement augmenté en dix ans, passant de 59% à 71% d’entre eux. Ce système n’est plus seulement réservé aux fonctions commerciales, on voit de plus en plus, par exemple, de chefs de projet y avoir droit.
Détail intéressant : la proportion de cadres pour lesquels la partie variable représente plus de 40% de leur rémunération est 2 fois moins importante qu’en 1994. En effet ils sont 54% à avoir une partie variable en-dessous de 10%.
Ce n’est pas vrai dans tous les métiers, dans l’informatique par exemple, on voit encore couramment des variables au-dessus de 30% du salaire global.
Surtout, il est à noter que cette partie non fixe ne dépend plus seulement d’éléments financiers. Les entreprises prennent en compte maintenant, en plus d’un objectif quantitatif (CA), des critères qualitatifs tels : les capacités managériales, le suivi des équipes (évaluation de la montée en compétence, recrutement, maîtrise du turn-over, formation…), le respect des procédures, et surtout… la satisfaction et la fidélisation client.
Un bon moyen d’évaluer la performance individuelle.
Sources : Apec, 01.net, L’express
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Toute peine mérite salaire
Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.