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La France a du mal à recruter
Au niveau mondial, 41% des employeurs déclarent avoir du mal à recruter des candidats qualifiés. En Europe, alors que ce taux baisse dans la plupart des pays, la France elle prend 10 points de plus par rapport à 2006, avec un taux de 40%.
Un article du Monde informatique, citant l’étude worlwide de Manpower de janvier 2007 ne précise pas si les métiers de la com’ sont dans cette mouvance.
A notre humble avis, nous n’avons évidemment pas autant de difficultés que les métiers manuels (maçons, électriciens, plombiers, etc.) où c’est clairement la crise. Mais les problèmes de qualification par rapport aux besoins, d’exigences toujours plus grandes liées aux définitions de poste et l’émergence de nouveaux métiers (comme ceux du web) ne rendent pas les recrutements aisés.
Concernant le problème des études en France et les débouchés professionnels réels, voir le polémique ouvrage de Jean-Robert Pitte, Président de la Sorbonne, « Jeunes on vous ment », plein de vérités pas toujours faciles à dire.
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4 commentaires sur “La France a du mal à recruter”
La France a du mal à recruter
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Incroyable quand on sait qu’il y a plus de 6 millions de personnes sans emploi stable (source Fabienne Brutus, "ANPE des secrets bien gardés"), et que les employeurs qui recherchent des jeunes BAC+5 sont ceux qui ne sont prêt qu’à les payer moins de 1300 € brut par mois.
Ne soyons pas fâché avec ces mécréants irrespectueux, hier encore, ils recherchaient un ingénieur en informatique sur la région PACA parlant couramment le Chinois et le Roumain (offre ANPE). Et ce n’est pas 01 informatique qui me contredira sur le fait que ces idiots (et ce n’est pas un euphémisme, j’en suis) d’ingénieurs informaticiens étaient les moins bien payés de tous les ingénieurs, y compris ceux de la pêche et de l’agriculture.
Moi, je crois que ces 41% d’employeurs ont de la merde dans les yeux. Je suis prêt à parier au contraire que lorsqu’ils diffusent une offre d’emploi, ils se retrouvent avec 2000 à 3000 CV, y compris dans les métiers manuels.
Ce blog me fait rêver…. et espérer. Et j’ose formuler les questions qu me taraudent depuis que le marché de l’emploi boude l’atypique que je semble êre :
-Si 41% des employeurs sont en difficulté pour trouver" leur Homme", les 59% autres sont-ils véritablement heureux de leur recrutement ? Ou s’en satisfont-ils simplement ?
-Augmenter un tant soit peu la prise de risque d’un recrutement en osant la créativité… et en acceptant des personnalités, des parcours, une expérience différente de leurs attentes : n’augmenterait-on pas alors leur satisfaction et ne ferait-on pas sensiblement baisser ces 41% ? En plus d’apporter une plus-value à l’entreprise.
Ma modeste mais douloureuse expérience semble m’en convaincre. Mais oserais-je appeler ces recruteurs qui n’ont pas osé pour leur demander s’ils sont satisfaits du choix qu’ils ont fait ?
Lorsque l’on connait le principe de dissonance cognitive on sait qu’il n’y a guère à espérer de ce côté…
Rassurez-vous, les recruteurs vont être obligés de fonctionner différemment. Le marché étant ce qu’il est, il va bien falloir que chacun se montre à la fois plus créatif et ouvert.
En ce qui concerne les choix, sachez que c’est l’employeur final qui choisit son candidat et qu’un cabinet de recrutement, s’il fait son travail dans les régles de l’art, doit non seulement présenter des candidats jusqu’à ce qu’il ait réellement envie d’embaucher l’un d’entre eux. Mais en plus, il y a une garantie qui oblige le recruteur à reprendre la mission gratuitement si jamais, durant la période d’essai, quelle qu’en soit la raison, l’embauche n’est pas validée. Enfin, nous sommes dans le domaine de l’humain, et non pas du produit. Heureusement…