Minority Report, on y est.

Comme dans le film de Spielberg, la pub affichée qui se change suivant les centres d’intérêt du passant qui s’approche n’est plus un mythe.
A Ginza, le quartier chic de Tokyo, un énorme réseau de communication radio fonctionnant grâce à des dizaines de milliers de capteurs, permet à chacun de recevoir, via un petit appareil numérique, des infos sur les boutiques, les offres promos ou des itinéraires.

Les RFID (Radio Frequency Identification), petites puces pouvant être lues à distance et contenant 64 fois plus d’infos qu’un code-barre, permettent de rendre les objets eux-mêmes communicants. Comme chez Courir où les linéaires donnent les caractéristiques des chaussures que vous prenez en main ou comme chez Prada à New York où des cabines d’essayage permettent de sélectionner virtuellement les vêtements sans avoir à se changer. Sacré gain de temps n’est-ce pas ?

Plus globalement, ce type d’expérience prévaut des « villes communicantes » de demain. A l’instar des « stations 2.0 » imaginées par la RATP et le célèbre MIT (Massachussets Institut of Technology) où l’attente du bus servira à chercher des infos, télécharger de la musique ou de la vidéo ou réserver son vélo au bout de la ligne.

Toujours plus de technologie, toujours plus de temps et d’efficacité gagnés, toujours plus de dépendances… Mais… Le temps pour rêver on le prend où ?